Intervention de Françoise Descamps-Crosnier

Séance en hémicycle du 4 novembre 2013 à 21h30
Loi de finances pour 2014 — Débat sur les investissements d'avenir

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Descamps-Crosnier :

J’avais dit que les différentes politiques n’étaient pas très lisibles. Au titre des investissements d’avenir, des financements ont été engagés ou sont prévus par exemple pour l’institut VeDeCom, implanté dans les Yvelines, pour la filière automobile en tant que telle et pour le programme « véhicule du futur », sous la maîtrise de l’ADEME. Dans le cadre de ce dernier programme, plusieurs appels à manifestation d’intérêts ont été lancés en 2011, allant des véhicules routiers au ferroviaire en passant par l’infrastructure pour les véhicules électriques et les navires. J’y suis particulièrement sensible, car je suis originaire de la Seine-Aval, qui est le premier territoire de France pour la densité de bornes de charge accélérée sur la voie publique. Mais d’autres programmes, comme celui intitulé « Ville de demain », incluent des composantes qui touchent à la mobilité en tant que telle. Parallèlement, quatre plans de reconquête industrielle concernent directement le secteur automobile : la voiture consommant moins de deux litres aux cent kilomètres, les bornes électriques de recharge, l’autonomie et la puissance des batteries. Mais l’automobile ne figure pas parmi les priorités qui sont dégagées par la commission Innovation 2030. C’est pourquoi je déplore, dans ce domaine, un manque de clarté, en dépit des financements prévus.

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