Intervention de Jean-Jacques Candelier

Séance en hémicycle du 27 novembre 2013 à 21h30
Loi de programmation militaire 2014-2019 — Article 2 et rapport annexé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Notre groupe continue de penser que l’OTAN est une organisation du passé qui coûte cher, qui ne connaît que la logique du rapport de forces et qui n’est pas réformable. Il y a une contradiction entre la volonté affichée d’autonomie et de réactivité de nos forces et l’inscription de notre stratégie au sein de l’Alliance atlantique. L’OTAN est un carcan, une relique du passé qui peine à justifier son existence. Elle se croit investie de la sécurité du monde, allant ainsi contre la responsabilité et les compétences mêmes de l’Organisation des Nations unies. Or, ainsi que je l’ai dit en discussion générale, cette dernière est la seule référence !

Par ailleurs, le projet de défense antimissile balistique, évoqué à l’alinéa 33, conduira au renforcement de la course à l’armement et de la prolifération d’armes de destruction massive et de missiles balistiques dans le monde, notamment dans les pays déclarés hostiles. Il s’agit d’un projet dangereux et déstabilisateur pour la sécurité internationale. En outre, un tel projet nécessite une technologie de guerre qui coûterait plusieurs centaines de millions d’euros chaque année pendant dix ans, au seul bénéfice des entreprises américaines.

Nous demandons donc que la France se retire de l’OTAN, d’une part, et du projet de défense antimissile, projet onéreux qui tourne le dos à l’ambition de désarmement mondial et à l’exigence de dialogue entre les nations, d’autre part.

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