Intervention de Michel Vauzelle

Réunion du 14 mai 2014 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vauzelle :

À l'époque de M. Gorbatchev, un immense espoir était né, que vous exprimiez très bien en tant que porte-parole, monsieur Gratchev : celui de voir la Russie, avec son immense culture, jouer son rôle de grande puissance européenne, nécessaire aux équilibres du monde que nous voulions construire.

Or, nous avons abouti aujourd'hui à une situation épouvantable. En raison de l'attitude de l'OTAN, de l'influence des États-Unis dans une certaine mesure et peut-être aussi de l'Allemagne, la Russie a subi une humiliation, qu'un grand peuple ne peut pas supporter. Ce n'est d'ailleurs nullement dans l'intérêt de l'Europe, qui a besoin de la Russie pour son avenir dans le contexte de la mondialisation. Les pays européens sont en partie responsables de l'évolution de l'attitude de Poutine, qui a été poussé vers la situation extrême où il se trouve aujourd'hui. Cela a commencé sur le dossier syrien, s'est poursuivi en Crimée et va se répéter en Ukraine. Existe-t-il une possibilité de sortir de cet engrenage ? Ou bien est-il trop tard et allons-nous vers une situation d'affrontement et de violence, très dommageable pour l'Europe elle-même ?

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