Intervention de Jacques Myard

Réunion du 3 février 2016 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

La nouvelle donne internationale est une évidence. Les États-Unis l'ont analysée en constatant la perte de leur leadership. Les hyperpuissances ont cédé la place à des puissances relatives. Ils tirent en effet les conséquences de leur échec au Proche et au Moyen-Orient, mais leur retrait s'accompagne d'une forte agressivité en matière commerciale, notamment avec les lois extraterritoriales. Ils utilisent tous les moyens. Nous devons savoir nous défendre.

Je suis toujours étonné de la capacité de la diplomatie américaine à recevoir un non catégorique de notre part. Ils sont plus à même que les Britanniques de comprendre que l'on peut leur résister. Je regrette donc que nous ne leur disions pas non plus souvent.

Le président américain n'est pas le chef de la politique extérieure des États-Unis ; le Pentagone a sa propre politique, tout comme la CIA, le department of commerce ou le ministère de la justice. Le président peine à coordonner les différents acteurs et à imposer aux multiples administrations, sans parler du renseignement, une politique cohérente.

Qu'en est-il, enfin, de la querelle linguistique ? L'utilisation accrue de l'espagnol n'est pas, selon moi, sans conséquence sur l'avenir.

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