Intervention de Christophe Bouillon

Séance en hémicycle du 29 mars 2016 à 15h00
Questions sur le financement des infrastructures de transports

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Monsieur le secrétaire d’État, les réseaux d’infrastructures de transport ferroviaire, routier et fluvial ont été développés au cours du temps par un effort continu de la nation. Ils constituent un patrimoine essentiel, dont l’entretien et la modernisation assurent la pérennité et la sécurité de la mobilité de nos concitoyens.

C’est d’ailleurs un facteur d’attractivité pour la France. Lorsqu’un investisseur fait le choix de s’implanter sur notre territoire, il avance souvent la qualité des infrastructures comme facteur de son choix.

Au cours des dernières décennies, ce patrimoine n’a pas été entretenu comme il aurait dû l’être, que ce soit en raison de contraintes budgétaires, de la poursuite du développement d’infrastructures nouvelles, notamment de LGV, ou tout simplement de son vieillissement. L’âge moyen des infrastructures ferroviaires est ainsi de 33 ans en France, contre 17 en Allemagne. L’insuffisance de l’entretien conduit également à des coûts de régénération plus importants. Dans le domaine routier, le vieillissement du réseau routier national non concédé se poursuit.

Monsieur le secrétaire d’État, à plusieurs reprises depuis votre arrivée aux responsabilités, vous avez indiqué que vous faisiez votre priorité de la maintenance des infrastructures. Pouvez-vous nous dire ce qu’il est en concrètement ? Quelle est la situation de ce patrimoine, qu’avez-vous engagé et quelles perspectives peut-on attendre dans le contexte budgétaire contraint que nous connaissons ? Nous savons que votre engagement, dans ce domaine, est sans relâche.

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