Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Le sujet, c'est qu'il n'y a qu'un censeur : le Gouvernement, avec le 49.3. Monsieur le ministre délégué, je ne vous demande qu'une chose : allez-vous décevoir nos compatriotes, les familles…?

À titre personnel, je voterai l'amendement n° 31 déposé par Pierre Cordier, comme j'ai voté les amendements similaires chaque fois que nous en avons débattu. La meilleure preuve que la suppression de la demi-part était une erreur réside dans le fait que nous avons le même débat chaque année depuis dix ans. Cela signifie que c'est un sujet de p...

Je ne nie pas que cette solidarité existe encore pour celles et ceux qui ont été veufs très tôt. Mais la perte d'un conjoint est un traumatisme dont les conséquences financières sont très lourdes pour de nombreuses personnes veuves. Pour toutes ces raisons, je voterai ces amendements.

Quelle est la priorité des familles ? Leurs enfants et l'éducation de leurs enfants. Or, bien souvent, ceux-ci connaissent des difficultés, structurelles ou momentanées, et leurs parents veulent les accompagner. Certes, il serait bon de se demander si certaines de ces difficultés ne résultent pas de dysfonctionnements de notre système éducatif,…

…mais quelle serait la conséquence de l'adoption de votre amendement, monsieur Brun ? Laver les carreaux ou passer l'aspirateur serait, au plan fiscal, davantage favorisé que concourir à l'éducation des enfants. Je ne le comprendrais pas !

Notre priorité et celle de tous nos compatriotes, ce sont les enfants. Conservons donc ce dispositif, qui est déjà dans la loi et qui donne aux parents les moyens d'aider leurs enfants afin qu'ils aient toutes leurs chances dans la vie.

Je m'opposerai à cet amendement de notre excellente collègue Mme Pires Beaune. Pourquoi ? Aujourd'hui, les emplois à domicile forment un ensemble.

Si ! Les contribuables devront remplir ce type d'informations, ce qui leur compliquera la vie. Cela me rappelle la formule d'un ancien Président de la République, Georges Pompidou, que je veux citer, même si elle est un peu grossière : « Arrêtez d'emmerder les Français ! »

Il avait raison et nous devrions continuer à appliquer cette règle. Si vous voulez dissocier ces emplois, c'est pour les traiter différemment en termes fiscaux demain – c'est cela, votre idée ! Donner un peu moins pour l'éducation à domicile, un peu plus pour ceci, un peu plus pour cela. Ce n'est pas possible, car les emplois à domicile forment...

Cette simple idée est insupportable. Un inspecteur du travail a sa place dans une entreprise, pas dans un domicile de particulier. Faisons confiance aux Français – il est temps !

L'idée me paraît extrêmement intéressante. Prenons le cas d'une vieille dame qui habite, dans une ville universitaire, un logement assez spacieux : elle peut partager son appartement avec une jeune fille. Du reste, le dispositif est vertueux à tout point de vue, car, bien souvent, ce type d'échanges financiers se font au noir ; là, ils sont déc...

Le ticket-restaurant concerne 5 millions de salariés et 160 000 entreprises : c'est dire qu'il est important pour la vie quotidienne de nombre de nos compatriotes, et qu'il est précieux aux plus modestes. Nous avons déposé un amendement visant à faire progresser sa valeur faciale ; évidemment, on peut toujours vouloir davantage, mais nous avons...

Nos compatriotes répugnent parfois à payer l'impôt. Son sens peut pourtant être expliqué et compris à la condition qu'il n'y ait pas de gâchis d'argent public. Or nos compatriotes ont le sentiment d'un tel gaspillage, en particulier dans nos administrations centrales – mais pas sur le terrain, comme l'a dit Fabien Di Filippo. Vous avez donc com...

Entre autres mesures, Mme Louwagie vous proposera donc de supprimer le secrétariat général de la mer. Il s'agit d'une mesure simple et concrète visant à diminuer les dépenses publiques. De tels exemples, que tout le monde peut comprendre, permettront de mieux faire accepter le prélèvement fiscal à nos compatriotes. Donnez-nous en d'autres !

Vraiment, je ne comprends pas votre argumentation, monsieur le rapporteur général. Vous nous expliquez, à raison, que les prix des biens alimentaires ont considérablement augmenté, à hauteur de 11 %, et vous ajoutez que les prix n'ont pas suivi dans les restaurants. Mais si ! Je vous invite à venir dans les restaurants ouvriers que j'ai l'habit...

Arrêtez donc avec ces arguments qui n'en sont pas ! Il faut pouvoir dire simplement que le montant du ticket restaurant est de 13 euros, car c'est important pour nos compatriotes.

Il nous entraîne dans un débat sur les tranches du barème de l'impôt sur le revenu alors que le véritable problème est l'indexation prévue par le Gouvernement à l'article 2. Monsieur le ministre délégué, vous nous dites que cet article vise à indexer les tranches de revenus du barème de l'impôt sur le revenu, ainsi que les seuils et les limite...

…celles liées à leur consommation quotidienne et non celles liées au logement. L'évolution des prix est donc minorée et, de fait, les familles sont pénalisées.

Pour compléter les interventions de mes collègues, je rappelle que nous avions jusqu'à présent deux dispositifs très directement liés à la démographie de notre pays : les allocations familiales – qui ont un caractère universel et dont nous reparlerons dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) – et le quotient ...

Je tiens à rappeler quelques éléments à M. Philippe Brun, qui est théoriquement l'héritier d'une tradition politique de gauche. D'abord, le quotient familial a été élaboré par le Conseil national de la Résistance