Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du 28 mars 2013 à 15h00
Circonscription unique pour l'élection des représentants français au parlement européen — Article 3, amendements 10 19 21 27 31 35

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Je reviendrai plus tard sur l'incarnation de l'Europe et sa nécessaire proximité, mais je veux rappeler auparavant combien nous avons besoin d'une Europe capable de protéger les plus faibles. Je profite donc de cette occasion pour dénoncer l'abandon par la France, qui a capitulé en rase campagne, du programme européen d'aide alimentaire. Nous ne remplissons pas nos missions.

Il va sans dire que l'Europe a besoin d'être incarnée et de protéger les plus faibles, mais nos débats actuels ne servent pas cette grande idée d'une Europe de paix, de coopération et de protection des peuples. Incarnons, je vous en prie, cette Europe-là ; ne nationalisons pas les débats autour de questions politiciennes. M. le ministre évoquait ainsi 2014, mais ce que l'on attend de nous, c'est que nous nous souciions davantage de l'économie, du social, que nous prenions à bras-le-corps les difficultés économiques et que nous cessions de modifier sur tous les fronts les modes de scrutins et les circonscriptions.

Ces débats sont surréalistes. On a découpé hier soir, on découpe aujourd'hui, on redécoupera dans quelques semaines. J'adresse ce message à la majorité afin qu'elle le transmette au Président de la République pour qu'il puisse s'exprimer ce soir à ce sujet : ne pourrions-nous pas donner une autre image de l'Europe ? Celle d'une Europe qui protège les peuples et les plus faibles, en étant proche des siens, et non d'une Europe réduite à un problème de mode de scrutin.

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