Intervention de Thierry Benoit

Séance en hémicycle du 27 juin 2013 à 9h30
Consommation — Après l'article 4, amendement 334

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

La question qui nous est posée ce matin, au terme d'une heure et demie de débats consacrés spécifiquement au sujet de la restauration – qui est un sujet important – est de savoir si le législateur, par le vote de cette loi, aura fait entrer un maximum de professionnels dans le cercle vertueux de la tradition culinaire française ! voilà le sujet.

Je veux réagir à l'intervention de notre collègue de la majorité, M. Thévenoud. Il faut à mes yeux distinguer, d'une part, la notion de transparence et d'information du consommateur, d'autre part, celle de valorisation d'une filière, au sens large : je veux parler de la restauration et des écoles d'hôtellerie et j'ai à l'esprit les jeunes souhaitant embrasser une carrière difficile pour élever au grade le plus élevé et le plus noble les métiers de cuisinier, de chef cuisiner et de chef de rang. C'est le coeur du sujet.

M. Thévenoud a évoqué tout à l'heure la question de la fiscalité. L'action conduite par l'ancien gouvernement, qui avait voulu distinguer et reconnaître la dureté, la pénibilité et les efforts fournis par les vrais professionnels de la restauration, à travers une fiscalité adaptée, me paraissait digne d'intérêt.

Comme le disait Philippe Folliot, le groupe UDI votera le sous-amendement de notre collègue Fasquelle, car il permettra de faire entrer les professionnels, dans la plus grande mesure possible, au sein du cercle vertueux de la tradition culinaire française.

Nous reconnaissons également la volonté de synthèse de Mme la ministre Pinel. Aussi, à défaut de l'adoption du sous-amendement de M. Fasquelle, voterons-nous l'amendement du Gouvernement.

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