Intervention de Pierre Lequiller

Séance en hémicycle du 21 mai 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique migratoire de l'europe

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

devant les drames humains effroyables survenus la semaine dernière encore au large des côtes européennes, nous sommes scandalisés, à l’UMP, que la France n’ait pas pris d’initiative au niveau européen, comme l’avait pourtant promis François Hollande en octobre 2013. Les Français attendent de vous une réaction vigoureuse – pas des paroles, mais des actes ! – car l’immobilisme ressemble trop à une indifférence coupable.

Quant à nos frontières terrestres, les citoyens européens et français ont le sentiment que nous avons une Europe passoire. Et là encore, aucune impulsion de François Hollande ! À l’UMP, nous exigeons une réforme politique en profondeur de Schengen, avec un commissaire européen à l’immigration, un corps de garde-frontière européen et la sanction, la suspension ou même l’exclusion de Schengen d’un État défaillant.

Enfin, le citoyen ne peut pas comprendre le projet européen sans connaître les futurs contours de l’Union. Nous vous avons déjà posé cette question à plusieurs reprises dans cet hémicycle, et le Gouvernement ne nous a jamais répondu, ni sur la Turquie ni sur l’élargissement. Or François Hollande est très flou sur l’entrée de la Turquie dans l’Union. Il a ouvert des chapitres, auxquels Nicolas Sarkozy s’était toujours opposé, et ce, à un moment où Recep Tayyip Erdogan bafoue la démocratie, les droits de la femme, la liberté de la presse. À l’UMP – et 75 % des Français partagent notre point de vue – nous sommes clairement pour un partenariat privilégié, mais opposés à l’entrée de la Turquie.

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