Intervention de Nicolas Dhuicq

Séance en hémicycle du 21 mai 2014 à 15h00
Autorité parentale et intérêt de l'enfant — Article 8

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

En dehors de l’aspect laconique de certaines réponses et de la complexité d’autres, nous envisageons bien entendu la possibilité, inscrite dans ce texte, d’avoir de multiples intervenants auprès des enfants. Nous rappelons tout d’abord que vous avez une vision totalement transversale des rapports entre adultes et enfants, entre parents et enfants, niant par là même l’existence de la généalogie. Cela ne nous interpelle pas plus que cela parce que nous savons bien que telle est votre philosophie, ou du moins la philosophie pour laquelle vous agissez.

Nous nous interrogeons aussi sur les beaux-parents, qui ne sont définis nulle part dans le texte mais qui vont devoir intervenir. Cet amendement vise donc très simplement à rappeler l’existence de la généalogie, selon laquelle les enfants peuvent avoir des parents biologiques, qui eux-mêmes peuvent avoir leurs parents – des grands-parents, par voie de conséquence : il faut donc tenir compte de ces ascendants biologiques dans ce texte de loi pour éviter cette espèce d’horizontalité absolue des rapports humains, qui nie également – puisque vous êtes totalement dans le déni, comme d’habitude – la différence des âges, la transmission du savoir en fonction de l’âge, etc. ; bref, tout ce qui fonde une société humaine.

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