Intervention de Bertrand Pancher

Séance en hémicycle du 10 octobre 2014 à 9h30
Transition énergétique — Article 3 a

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Le traitement du noeud de Marseille, pour faire avancer la ligne nouvelle Provence-Alpes-Côte d’Azur, attendue par une population nombreuse et beaucoup d’élus : même sort ; le traitement du noeud de Nice : on n’en parle plus ; la ligne nouvelle Paris-Normandie : ce n’est plus possible, car on ne sait où trouver les 3 milliards d’euros nécessaires ; il en va de même des provisions pour secteurs ferroviaires à enjeu – à Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Rennes, Creil, Nîmes et Metz –, des provisions pour les travaux de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon, de l’interconnexion Sud-Île-de-France, des liaisons ferroviaires Roissy-Picardie, du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest Bordeaux-Toulouse – qui donne certes lieu à une controverse mais qui est néanmoins demandé par vos élus –, de la mise à grand gabarit de la Seine-amont entre Bray et Nogent, de la liaison A28-A13 et des projets relatifs à l’A54 et à l’A31 – cette dernière étant complètement saturée, ce qui, comme l’indique le rapport du comité « mobilité 21 », pose de « sérieux problèmes de pollution et de qualité de vie » – relisez le rapport, mesdames, messieurs du groupe écologiste ; je vous rappelle d’ailleurs que l’une de nos collègues, appartenant à votre groupe, faisait partie du comité. Tout cela est passé à trappe, sans compter d’autres projets, tel le canal Seine-Nord. Vous avez dit que vous alliez relancer ce projet, mais avec quel argent ?

Il y a quelques mois, j’étais relativement méfiant et opposé à la confirmation de l’accord franco-italien sur la ligne Paris-Turin. Je suis d’accord sur ce point avec nos collègues écologistes.

En tout état de cause, il y a eu de grandes annonces, mais à présent il n’y a plus rien.

Je vais m’efforcer à présent de présenter beaucoup plus calmement mes amendements, mais avouez tout de même qu’il n’y a pas de quoi être particulièrement de bonne humeur, surtout lorsqu’on lit les commentaires de la presse, ce matin, à la suite de vos déclarations d’hier.

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