Intervention de Éric Alauzet

Séance en hémicycle du 12 novembre 2014 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Gestion des finances publiques et des ressources humaines ; provisions ; régimes sociaux et de retraite

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

J’aimerais que vous vous intéressiez aussi à ce sujet, mais le seul sujet qui vous importe – je le trouve malsain et mal exploité, comme celui de l’aide médicale d’État, par exemple – est celui du jour de carence dans la fonction publique. J’ai d’ailleurs rencontré de nombreux salariés du secteur privé que la suppression du jour de carence dans le secteur public a rendus furieux car, comme moi, ils ignoraient que ce jour était couvert pour bon nombre de salariés du privé.

Je prescris des arrêts de travail et je sais bien comment les choses se passent. Il va de soi que les abus existent ; il existe aussi des situations où l’on se sent mal au point d’hésiter à se rendre au travail. Lorsque l’on exerce de manière indépendante, comme c’est mon cas, on y va faute d’autre choix, mais lorsqu’on est salarié, mieux vaut rester chez soi plutôt que traîner au bureau la moitié de la journée ! Si vous perdez votre salaire à cause du jour de carence, vous vous rendez tout de même au travail, quitte à ne pas être productif. Si, au contraire, vous avez la chance de bénéficier d’une protection, vous restez chez vous et vous faites bien !

Il est bon d’ouvrir ce débat, mais il faudrait aussi poser la question du point de vue du secteur privé.

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