Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Nous abordons là un débat sensible, plein d'émotion et de charge passionnelle, ce que l'on peut comprendre. On nous dit qu'il est intolérable de s'en prendre à un policier ou un élu. Soit, mais j'appelle votre attention sur le fait que l'article 23 vise à étendre une interdiction de réduction de peine qui ne s'applique actuellement, sauf erreur...

C'est la logique qui est à l'oeuvre. Il va y avoir une surenchère : les personnels soignants feront valoir qu'agresser l'un d'entre eux, c'est la même chose qu'agresser une autorité, et ainsi de suite. Gardons-nous de cette démagogie – pardonnez-moi d'employer ce terme. Ne prenons pas, dans la chaleur d'une discussion, une décision qui risque d...

Les élus sont concernés par l'article 23. Si je suis agressé, la personne qui sera condamnée pour cette agression ne bénéficiera pas d'une réduction de peine. En revanche, l'agresseur d'un ouvrier y aura droit. C'est incompréhensible ! Pour beaucoup de gens, cela créera une inégalité. Pour ma part, je ne veux pas bénéficier de ce traitement par...

Précisément, ce que vous faites là ne les protège pas ! Ce n'est pas la bonne réponse !

Le débat est riche et je souhaite répondre à certains arguments. Vous n'avez pas tort, monsieur Lagarde, mais si je pousse votre raisonnement, ce sont les agressions contre tous les fonctionnaires qu'il faudrait considérer, et non seulement contre les forces de sécurité. Il est inacceptable de porter la main contre un enseignant – nous venons ...

… et parce que je considère qu'en réalité c'est vous qui ne l'aimez pas. Si vous aimiez la police, vous paieriez les heures supplémentaires que vous devez aux agents. Si vous aimiez la police, vous agiriez contre les suicides des policiers. Ils sont particulièrement nombreux et toutes les études, y compris celles des organisations syndicales de...

Si vous aimiez la police, vous sanctionneriez les agents qui dégradent son image. Et si vous aimez la police, vous ne laisseriez pas les policiers porter leur arme en dehors des heures de service, car, vous le savez bien, on les met ainsi en danger.

Si je me suis permis de vous interpeller vivement tout à l'heure, monsieur le président, c'est parce que vous avez donné la parole à deux membres du même groupe, ce que je trouvais déséquilibré.

S'ils veulent résoudre leurs désaccords, ces députés peuvent le faire dans les réunions du groupe de La République en marche, plutôt que dans l'hémicycle.

Monsieur le rapporteur, je trouve que votre réponse manque de cohérence. Cela montre que cette mesure – sur laquelle vous connaissez notre position – est mal taillée. Il est fort possible qu'un garde champêtre, alors qu'il dresse un procès-verbal, soit pris à partie à cause de l'autorité qu'il représente. On ne comprend plus très bien tout vo...

Oui, il faut sanctionner ceux qui s'en prennent aux policiers ; oui, il faut sanctionner ceux qui s'en prennent aux agents de l'autorité, mais cela n'a rien à voir avec la remise des peines, qui est l'objet d'un autre débat.