Les amendements de Alice Thourot pour ce dossier

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Nous nous retrouvons aujourd'hui pour débattre de la proposition de loi d'orientation et de programmation relative à la sécurité intérieure de notre collègue du groupe Les Républicains Éric Ciotti. Je tiens en tout premier lieu et avant tout autre propos à rendre hommage à nos forces de l'ordre. Je tiens à souligner leur investissement particu...

Concernant les réformes structurelles, la future loi de programmation sur la sécurité annoncée par le Premier ministre et par le ministre de l'intérieur serait prévue pour le début de 2020. Je m'en réjouis. Elle permettra de fixer à long terme la politique de sécurité intérieure et de donner de la visibilité à nos forces de l'ordre. Elle sera ...

Je défendrai en même temps les amendements nos 63 et 65, qui visent à supprimer respectivement l'article 1er et l'article 2, puisqu'ils sont liés. Vous proposez une augmentation des budgets. Nous l'avons rappelé tout à l'heure : l'augmentation des budgets a été prévue par les lois de finances pour 2018 et pour 2019, que n'ont d'ailleurs votée M...

Cet amendement vise à supprimer l'article 5. Je rappelle tout d'abord qu'il existe déjà dans le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile – CESEDA – des dispositions prévoyant des interdictions du territoire français, notamment pour des condamnations liées à des crimes. Ensuite, cet article instaure une peine obligatoire ...

Nous demandons la suppression de l'article 6 parce que la précision qu'il comporte est inutile. Le crime ou le délit peut déjà être pris en compte pour motiver une expulsion sur le fondement – il faut être précis – de l'article L. 521-1 du CESEDA lorsque la personne représente une menace grave pour l'ordre public. Pour être plus précis encore, ...

Il s'agit de supprimer l'article 8 qui, pour mémoire, vise à augmenter le quantum des peines pour la répression des injures et diffamations commises envers les personnes dépositaires de l'autorité publique dans le cadre de la loi de 1881. Il s'agit ici d'un grand classique de l'opposition des Républicains, avec une surenchère sur le niveau des ...

La vie dans cette maison est parfois étrange. Il est vrai que nous avons soulevé la question de l'ivresse publique manifeste dans le rapport. De telles tâches mobilisent en effet nos forces de l'ordre pendant des heures, parfois la nuit : elles doivent prendre en charge une personne et attendre aux urgences au lieu d'être sur le terrain. D'apr...

S'agissant, plus largement, du continuum de sécurité, je répète que notre réflexion et notre débat doivent être globaux. Il n'est pas possible de saucissonner les mesures. Nous proposons en l'occurrence un débat de fond concernant les compétences des policiers municipaux. Beaucoup d'autres sujets doivent y être abordés, dont la question – épine...

Monsieur le rapporteur, j'aimerais vous contredire sur un point. Vous nous accusez d'être incapables d'adopter des textes ou des amendements issus de l'opposition.

Je citerai un exemple, qui vous fera mentir. Il s'agit d'un texte sur lequel nous avons travaillé ensemble, la proposition de loi sénatoriale visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs.

J'étais rapporteure du texte, et vous avez participé aux débats, monsieur le rapporteur, sur les bancs de votre groupe. Ce que vous avez dit tout à l'heure était donc un mensonge. S'agissant du rapport intitulé « D'un continuum de sécurité vers une sécurité globale » que nous avons rédigé avec mon collègue Jean-Michel Fauvergue, je tiens à vou...

De riches débats nous attendent, sur ces sujets, dans l'hémicycle. Je vous remercie de les avoir annoncés. Certes, nous n'avons pas traité de certains secteurs, notamment celui de la sécurité privée. Il y a là tout un pan de la sécurité globale, que nous devrons aborder et dont nous devrons débattre. Quoi qu'il en soit, je vous remercie de l'...

Nous voterons contre l'amendement. On ne peut pas donner la possibilité de consulter des fichiers de police sans prévoir des modalités de contrôle et de sanction de ceux qui les consultent. Ce débat doit s'inscrire dans un débat plus vaste : qui peut consulter quoi ? Comment ? Avec quel suivi ? En s'exposant à quelles sanctions en cas d'abus ?