Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier

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Jugez-en plutôt : pas de sanction pour l'acheteur ne répondant pas à la demande d'un contrat écrit formulé par le producteur dans les filières non soumises à la contractualisation obligatoire ; pas d'encadrement strict dans la prise en compte des contrats, alors que ces indicateurs de coûts de production devraient être publics et indiscutables,...

Monsieur le ministre, mes chers collègues, prenez garde : ce projet de loi très limité ne risque-t-il pas de contraindre les pouvoirs publics à l'immobilisme et à interdire toute politique d'intervention dans la sphère marchande en cas de chute des cours ? Prenez garde : ce projet de loi ne doit pas se substituer aux mesures cohérentes de gest...

Quelle tromperie de faire croire que les prix d'achat aux producteurs vont augmenter, alors qu'aucun cadre, en termes de volumes de production, n'est fixé, et alors même que certains détiennent tous les pouvoirs de négociation dans le cadre d'un marché ouvert sans restriction, et alors que, depuis des années, les industriels et les centrales d'...

Voilà pourquoi nous continuons à plaider sans relâche pour des prix planchers d'achat définis collectivement à travers une conférence annuelle, et prenant directement en compte les coûts de production régionaux. Voilà pourquoi nous demandons l'intervention publique sous la forme du déclenchement d'un encadrement des marges de la distribution e...

En disant que c'est l'Europe qui, avec le droit de la concurrence, ne permet pas d'aller plus loin, vous vous placez en retrait par rapport à ce qu'elle pourrait permettre. Avec de la volonté, on peut fait bouger les lignes : nous l'avons constaté lors de la précédente législature, s'agissant notamment de l'étiquetage des viandes transformées ...

Au début, on nous répétait : l'Europe ne veut pas, c'est impossible. Or, pour obtenir des avancées, il ne faut pas renoncer à mener le combat. Peut-être, monsieur le ministre, allez-vous trouver ma formule un peu forte…

… mais, quand on voit que vous rejetez de manière obsessive une agriculture administrée et que, par une espèce de crispation intellectuelle, vous répétez ces mots avec effroi, on peut bien dire de votre projet de loi : de loin, c'est quelque chose ; de près, ce n'est rien !

Je conclus par une formule populaire pleine de bon sens : on peut faire fondre la glace pour obtenir de l'eau froide, on peut chauffer l'eau froide pour obtenir de l'eau chaude, mais l'eau ne peut pas être gelée, froide et chaude à la fois. Réfléchissez à cette formule au regard du projet de loi que vous nous soumettez.