Les amendements de Bertrand Pancher pour ce dossier

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Qui meurt actuellement du covid-19 ? Les habitants des pays en voie de développement : pas de médicaments, pas de soins. Qui continuera à en mourir ? Les mêmes, car ils n'ont pas les moyens de se procurer les vaccins existants, et la production de vaccins génériques n'est pas près de débuter. À la date du 8 janvier 2021, 12,5 milliards de doses...

Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, nous adapterons bien volontiers nos amendements à votre proposition, dont je vous remercie. J'associe d'ailleurs à ces propos Frédérique Dumas, qui, lors de nos débats en commission, s'est battue pour faire reconnaître cette nécessité.

Comme celui de M'jid El Guerrab, mon amendement vise à ce que l'État s'assure qu'en 2022, 50 % de l'APD transitera par la mission « APD », afin de financer les priorités que constituent la santé, l'éducation, l'adaptation au changement climatique, l'égalité entre hommes et femmes, et l'aide humanitaire dans les pays en crise. Nous l'avons rappe...

Le présent amendement vise à cibler clairement une part significative de l'aide au développement vers les organisations de la société civile – OSC – , au profit des bénéficiaires des projets dans le domaine de la solidarité internationale, en fixant l'objectif d'atteindre 1 milliard d'euros en 2022, c'est-à-dire le double de la part de l'aide p...

Je comprends vos arguments, mais je voudrais tout de même former le v? u que la distribution des aides soit effectuée dans la plus grande transparence. Je peux en témoigner : certaines ONG qui réalisent un travail formidable, essuient toujours des refus lorsqu'elles s'adressent à l'AFD notamment. Elles en ont marre et finissent même par ne plus...

Mon amendement, très similaire, ayant été excellemment défendu par mon collègue et ami Dominique Potier, j'aurais mauvaise grâce à ajouter des commentaires. J'espère que son argumentaire trouvera écho au sein de la majorité.

Même si le cadre multilatéral et européen s'impose naturellement à nous, il est important de l'évoquer dans les principes d'action. De ce point de vue, nous sommes satisfaits que l'alinéa 16 cite le cadre élaboré par les Nations Unies, dont vous détaillez les objectifs. Il est surprenant, en revanche, que ne soit pas évoquée la Convention relat...

Il faut en effet supprimer la fin de la seconde phrase de l'alinéa 26 : en vertu du principe de l'alignement de l'aide, seuls les besoins des pays doivent guider l'élaboration et la mise en ? uvre de la politique de développement de la France. Partant, une logique de réciprocité à l'égard des pays partenaires ne saurait être promue car, comme v...

Je ne m'exprimerai pas sur mon amendement no 384 , très proche de celui que vient de défendre M. Herbillon, mais je ne comprends pas, monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, pourquoi vous donnez un avis défavorable sur cet amendement de bon sens, qui a pour seul objectif de compléter des informations détaillées dans un tableau, en y intég...

L'objectif de cet amendement est que la France adopte des indicateurs de résultats ventilés par sexe, afin de mieux mesurer l'impact de son action sur les inégalités entre les femmes et les hommes.

La politique dont nous débattons vise les plus fragiles. Pour les atteindre, il faut évidemment qu'ils soient associés aux décisions prises, notamment dans les pays les plus vulnérables. C'est la raison de cet amendement fondé sur les droits humains et sur les droits de l'enfant, qui prône la participation des plus fragiles à la mise en ? uvre ...

Il vise simplement à rappeler que la crise sanitaire liée à la propagation du covid-19 est survenue dans un monde où la moitié de la population était déjà privée d'accès aux services de santé de base. La pandémie, qui a entraîné un recul drastique de ces services, exige que des efforts supplémentaires soient déployés pour répondre aux besoins u...

La santé étant l'une des cinq priorités définies par le CICID, la France devrait suivre les recommandations de la commission macroéconomie et santé de l'OMS et y consacrer 0,1 % de son revenu national brut en 2022, soit 15 % du montant total de l'aide publique au développement, sous forme de dons.