Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier

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… mais la réalité des faits. Vous savez bien, madame Degois, que moins de 250 personnes se voient retirer chaque année le statut de réfugié alors que 36 000 individus en obtiennent le bénéfice ou le renouvellement. Le taux de retrait est donc inférieur à 1 % – il est de 0,6 %, pour être précis. Ainsi, nous disposons aujourd'hui des outils perme...

Par ailleurs, nous avons tous, madame la rapporteure, rencontré des agents de l'OFPRA et suivi les auditions. L'intersyndicale OFPRA-CNDA était d'ailleurs présente lundi pour marquer leur opposition à ce projet de loi. Je ne sais pas ce que vous avez « entendu », mais ils ont tout de même fait grève pour demander plus de moyens. On peut saluer...

Face à une droite et l'autre, représentées par les propos de MM. Pierre-Henri Dumont et Boudié, il faut à nouveau expliciter ce que nous écrivons et ce que nous disons, que vous avez manifestement l'intention de caricaturer, messieurs ! J'ajoute aux propos que vient de tenir notre collègue Faucillon qu'il ne s'agit pas de permettre au monde ent...

Non ! Il s'agit de procédures qu'on ne peut pas choisir a priori, car il faut d'abord examiner la situation des personnes demandant l'obtention du statut de réfugié.

Il faut prévoir les moyens permettant de le faire dans de bonnes conditions, afin de pouvoir juger sur pièces, d'après les témoignages. Il ne s'agit pas d'alimenter le fantasme d'invasion et d'ouverture des frontières à tout va que, malheureusement, vous partagez avec d'autres sur ces bancs. Monsieur Boudié, le gouvernement que vous soutenez v...

Il s'agit tout de même de crimes et de délits. Je pense qu'en précisant par la loi de quoi il s'agit et sous quelles conditions on peut et on doit retirer le statut nous faciliterions le travail des agents de l'OFPRA. Ils ne demandent que ça et c'est pour ça que nous sommes là. Vous semblez favorable à une harmonisation pénale au niveau europé...

Merci, monsieur le président. Je voudrais revenir sur l'intervention de notre collègue de la majorité qui voulait nous rassurer. D'abord, la question n'est pas de rassurer les parlementaires. On peut chercher à les convaincre, mais pas à les rassurer : il ne s'agit pas directement de nous ! Nous, nous avons la responsabilité de rédiger cette l...

Nous soutenons cet amendement, car, contrairement à ce qu'a avancé M. Schellenberger, nous savons, comme les associations, les avocats et les agents de l'OFPRA, que la procédure accélérée dégrade les garanties d'un examen sérieux.

Il ne s'agit donc pas de s'imaginer à la place des gens qui sont en première ligne, puisque nous avons leurs témoignages, y compris à travers les auditions que nous avons menées. De deux choses l'une, donc. Soit l'on se fonde sur les témoignages des premiers concernés – migrants ou agents publics – , soit on légifère de façon purement idéologi...

… car vous êtes, à droite, au sein du groupe LR et du groupe LaREM, dans une posture idéologique qui fait fi de la réalité. C'est pourquoi il faut voter le présent amendement.

À mon grand regret, monsieur Dumont, je voudrais vous faire remarquer que l'article 5 ne porte pas sur les déboutés – nous aurons sur ce sujet un débat à l'article 6 – , mais sur les personnes qui doivent enregistrer leur demande d'asile. Pour le moment, il est question de personnes dont on ne sait pas a priori si elles satisfont les critères e...

Ces débats ne sont pas sans intérêt, puisqu'ils nous permettent d'être informés après coup de décisions prises par la majorité. Plus sérieusement, quoi que se dise la majorité dans ses réunions internes, il ne s'agit pas ce soir d'un débat de la majorité, mais bien d'un débat en séance publique. Nous ne sommes pas comptables des accords pris e...

Monsieur le président, ce rappel au règlement concerne la suite de nos débats et les conditions des débats parlementaires. En effet, nous sommes à peine sur le point de finir l'article 2 et il en reste plusieurs dizaines. D'après nos calculs, il faudrait au bas mot, si l'on s'en tenait au strict minimum, quatre-vingt-cinq heures de débat parlem...

… et de demander la convocation de la Conférence des présidents, afin que l'ordre du jour soit remanié, de façon à ce que nous puissions terminer ce débat correctement.

Je sais bien que les débats ne sont pas linéaires et qu'on peut aller très vite, mais je vous assure que le temps n'est pas non plus extensible : …

… entre trente heures prévues et quatre-vingt-cinq heures nécessaires – au bas mot – , même si nous éclusons très rapidement les articles, il faut tenir compte de la marge.

Compte tenu de la nature du texte dont nous allons discuter, il serait extrêmement problématique, je crois, que nous ne puissions mener les débats jusqu'au bout et que nous soyons obligés d'éviter d'intervenir pour pouvoir tenir un ordre du jour contraint et décidé par d'autres.

Par ces deux amendements, nous proposons, comme nous l'avions fait à l'article 1er, d'éviter les effets de seuil et de faire entrer dans le champ des bénéficiaires d'une protection internationale tous les enfants de personnes ayant obtenu la protection. En l'état actuel du droit, il existe un effet de seuil particulièrement préjudiciable : les ...

Comme nous l'avions indiqué, nous voterons également pour l'article 2. Nous pensons en effet que les mesures qu'il contient renforcent des droits pour des personnes qui, rappelons-le – puisqu'une certaine confusion a été entretenue par nos collègues LR et Front national, entre autres – , ont déjà un statut et sont reconnues comme ayant besoin d...