Les amendements de Elsa Faucillon pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la rapporteure, chers collègues, je veux redire à quel point cette nouvelle lecture constitue à nos yeux une mascarade. En bloquant les travaux de la commission d'enquête, vous tentez d'étouffer la vérité et offrez un bien triste examen à ce texte. « Aujourd'hui, nous avons fait de la Méditer...

Mes chers collègues, l'Assemblée nationale s'apprête à voter le passage de 120 à 90 jours du délai pour formuler une demande d'asile, alors même que les associations n'ont pas arrêté de le dire et continuent encore : ces délais sont intenables et ne tiennent pas compte du parcours des personnes exilées. Après de nombreuses alertes, absolument ...

C'est également une mesure que le Premier ministre italien a défendu e il y a quelques semaines à l'encontre des Roms dans son pays. L'ensemble de la classe politique italienne s'est insurgée, et la représentation nationale française s'honorerait quant à elle à voter contre cette mesure injuste. Selon les recommandations du Comité des droits d...

La majorité s'honorerait à adopter l'amendement que nous avons proposé visant à supprimer ce délit de solidarité. Enfin, la remise en cause du droit du sol à Mayotte porte atteinte à l'indivisibilité de notre République, car la nationalité est le premier et le plus important des droits humains, au fondement de tous ceux qui constituent les dro...

Pourtant, le nouveau monde ne parviendra pas à affronter la crise politique qui frappe le droit d'asile et l'immigration par des mesures cosmétiques ou par des dispositions qui n'ont d'autre intérêt que de séduire la droite et l'extrême droite de cet hémicycle, mais pas seulement. Ce texte porte en lui les germes du repli sur soi et du déni de...

Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues, une humanité en mouvement étant un facteur de paix, l'être humain n'est pas assigné à résidence, nous rappelle la Déclaration universelle des droits de l'homme. Or ce projet de loi bafoue le droit à la mobilité, liberté pourtant fondamentale, qui semble...

Pour rappel, lorsque les réfugiés syriens sont arrivés, en 2015 – le président Ferrand rappelait tout à l'heure les photographies de l'enfant mort sur une plage, que l'on pouvait voir dans les médias – , la France, signataire de la convention de Genève, s'est engagée sur un nombre assez faible de relocalisations. À ce jour, elle n'a respecté qu...