Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Cet amendement concerne les animaux, qui, jusqu'en 2015, étaient considérés comme des biens meubles. Heureusement, le code civil estime désormais qu'ils sont des « êtres vivants doués de sensibilité ». Ce changement fut long à obtenir, et la question des animaux nous renvoie à notre conception philosophique du vivant sur la planète. Fort heure...

La cause nous semble d'une telle importance que l'on ne saurait se contenter du fait que le code pénal réprime les actes de cruauté envers les animaux. Nous estimons d'ailleurs que de nombreuses dispositions du code pénal devraient être inscrites dans la Constitution. Le bien-être des êtres vivants que sont les animaux en fait partie. Il est à ...

Par cet amendement, nous entendons défendre le référendum révocatoire à l'encontre du Président de la République, qui confère au peuple un droit de veto – c'est lui qui, en dernière instance, devrait être souverain. Cette question est importante, car, pour les citoyens, la démocratie représentative consiste en rien de moins que d'accepter d'ab...

Nous devrions nous en inspirer, puisque nous sommes tous d'accord pour juger que le pouvoir présidentiel est trop important.

Madame la ministre, j'ai beaucoup de respect pour vous, mais votre réponse n'en est pas une. Vous ne pouvez pas dire que l'élection présidentielle est le référendum révocatoire. Notre régime politique donne au Président de la République plus de pouvoir qu'à aucun autre monarque au monde. À lui seul, il représente la souveraineté de toute la Na...

Il y a quinze ans, Jacques Chirac disait : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Je crois qu'aujourd'hui, nous ne regardons plus ailleurs. Pour autant, considérons-nous suffisamment la question du climat comme une priorité ? Assurément, non. Or, si nous ne considérons pas cette question comme une priorité, ce ne seront pas nos peti...

Nous ne nions ces traités qu'à partir du moment où ils entraînent une régression sociale et écologique. Nous revenons là à notre discussion sur le principe de non-régression s'agissant des lois environnementales, dont j'ai défendu hier l'idée qu'il devrait être étendu au champ social. Nous devons garantir qu'en aucun cas une norme juridique int...

Ne râlez pas ainsi : il est vrai que la tribune dit exactement ce que rapporte M. Jumel. Elle ne félicite pas le Gouvernement pour son texte ! Elle dit notamment que le verbe « garantit » vaudrait mieux.

Mme la garde des sceaux a cité une tribune ; écoutez-la entièrement ! Elle dit exactement ce que tout le monde va faire : à partir du moment où nous n'aurons pas d'autre choix, nous voterons ce que vous proposez.

Cette tribune dit aussi que vous ne saisissez pas l'occasion jusqu'au bout, vu l'urgence du moment, dans la mesure où il faudrait également inscrire le principe de non-régression et le verbe « garantit ». Si vous vous référez à leur article, écoutez-les jusqu'au bout ! Depuis tout à l'heure, vous ne parvenez pas à nous convaincre. Garantir, c'e...

Puisque nous allons changer la Constitution, n'ayons pas, sur la question de l'environnement, la main qui tremble ! Soyons à la hauteur de l'enjeu ! Préférons « garantir » à « agir ».

S'agissant de cet amendement et du débat – qui traite en définitive toujours de la même question – que nous avons depuis tout à l'heure sur la question des verbes garantir, favoriser et agir, si nous options pour le verbe garantir, l'obligation de résultat, comme nous l'a expliqué M. Lagarde, nous contraindrait à prendre des décisions visant à ...

Nous sommes opposés à ces amendements. Je regrette que la participation de la France à l'Union européenne soit déjà inscrite dans la Constitution, et ce pour une bonne raison : je ne remets pas en question l'utilité d'une construction européenne, mais l'Union européenne correspond aujourd'hui à une Europe particulière, régie par des traités con...

Monsieur le président, nous nous opposions surtout à l'idée qu'il y aurait des amendements plus importants que d'autres, comme vous l'avez dit tout à l'heure. Mais qu'importe.

Si, vous l'avez dit ; le compte rendu des débats l'attestera. Vous avez dit que les amendements que nous examinons sont abordés avant que l'on passe au moment important, à partir de l'article 1er : voilà, en substance, vos propos ; je le répète, on se reportera pour le reste au compte rendu des débats. Chacun conviendra en tout cas que le prés...

Mais, au-delà de cet amendement, ce qui m'inquiète est qu'il correspond bien à ce que vous comptez faire au cours des années à venir ; …

Dès lors que vous risquez de mettre effectivement la Sécurité sociale en péril par la fiscalisation que vous envisagez et que vous avez annoncée, dès lors que l'un des vôtres a songé à en retirer la mention de la Constitution, j'estime qu'il y a danger. D'une certaine manière, c'est ainsi un principe de précaution que nous vous demandons d'appl...

J'inscrirai mes propos dans la continuité de ceux tenus par M. Gosselin. Je me réjouis de la suppression du mot « race », mot abominable dépourvu de tout fondement scientifique, au nom duquel on a non seulement échafaudé les pires théories de l'histoire de l'humanité, mais on les a appliquées au cours de la première moitié du XXe siècle. Je n'...

… qui, elle, est toujours aussi actuelle. C'est pourquoi l'amendement de M. Lagarde me satisfait bien moins que le nôtre, ou que ceux défendus par Mme Buffet et Mme Untermaier, qui remplaçaient le mot « race » par le mot « origines », conservant ainsi une trace de ce que nous voulons dire sans pour autant abolir la nécessité de lutter contre le...

Si nous nous contentons de faire disparaître le mot « race » sans le remplacer par « origines », je crains fort – et doute que telle était la volonté des constituants d'alors – que nous ne laissions béante la nécessité de lutter toujours plus contre les discriminations raciales. Je rappelle d'ailleurs que cette question a été soulevée en commi...