Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier

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Verallia, entreprise qui produit des bouteilles de verre et dont je soutiens les salariés, a fait de l'optimisation fiscale et a détourné de l'argent pour l'envoyer aux îles Caïman : elle aussi a bénéficié du crédit d'impôt recherche, et elle supprime 198 emplois et ferme un four de production à Cognac. Toutes ces entreprises ont perçu des aid...

L'amendement vise à plafonner le crédit d'impôt recherche. Il ne s'agit pas de supprimer cette aide en faveur de la recherche, mais de la plafonner pour que les grandes entreprises, qui en profitent le plus, n'en retirent pas tout l'avantage. Monsieur le rapporteur, vous parliez tout à l'heure de Sanofi et c'est un bon exemple. Cette entrepris...

Quand nous ferons-nous respecter ? Que ces grandes entreprises, qui distribuent des dividendes et licencient dans le même temps, arrêtent de venir chercher de l'argent de l'État en disant en avoir besoin ! C'est notre argent ! Dans cette période difficile, essayons d'être un tant soit peu rigoureux, c'est un communiste qui vous le demande !

Je le formule sur le fondement des articles 48 et 49 du règlement, relatifs à la fixation de l'ordre du jour et à l'organisation de la discussion des textes. Je demande au président de l'Assemblée nationale de convoquer une réunion de la conférence des présidents, afin que nous interrompions nos travaux. Nous venons d'apprendre par les médias ...

À quoi les sénateurs servent-ils ? Ceux-ci ont interrompu leurs travaux. Nous sommes là à attendre avec le nez qui goutte, comme on dit dans le Nord, pour savoir à quelle sauce les Français seront mangés. Je le répète, à quoi servons-nous ? Les députés et sénateurs vont donc apprendre, comme tous les Français, ce que le Président de la Républi...

C'est la démocratie qui est en jeu. Je formule ce rappel au règlement afin que nous ayons un débat à ce sujet au sein de l'Assemblée nationale, au Parlement. S'il est sans doute important et urgent de renforcer l'état d'urgence et de décréter un couvre-feu, cela ne peut se faire en catimini, comme c'est le cas en ce moment.

… parce que vous créez un climat. Comme il faut créer un climat favorable au capital, il n'y aurait pas de chiffres précis à donner sur les montants que ces riches auraient investis après l'allégement de la fiscalité sur le capital. Vous rendez-vous compte où nous en sommes ? Ce climat favorable, vous l'avez créé pour le capital, pour cette mi...

Le problème, monsieur le ministre, ce n'est pas que vous n'en faites pas assez, c'est que vous faites mal. Cinq cent soixante-dix milliards d'euros d'argent public dans le plan de soutien et dans le plan de relance, et ça licencie encore, et ça délocalise encore à tour de bras ! Les hôpitaux, les infirmières, les aides-soignants souffrent encor...

Cinq cent soixante-dix milliards d'euros ! Où est-elle, la protection des Français ? Où est la protection des salariés de Bridgestone, de Verallia ? Comment vont s'en sortir les 800 000 salariés à qui vous dites qu'il y aura 800 000 suppressions d'emploi ? Imaginez-vous l'état d'esprit que ces paroles font régner dans le pays ? Chacun se demand...

Pas un cauchemar, un rêve. La crise frappait le monde, notre pays – ça, c'était la réalité. Un gouvernement très libéral avait très mal géré la première vague ; un nouveau gouvernement venait d'être nommé. Et là, coup de tonnerre dans un ciel serein : le nouveau premier ministre prenait les affaires en main, réorientait complètement les centain...

Bref, un changement radical ! Dans mon rêve, une chaîne publique d'information rendait compte du discours du ministre de l'économie et des finances – qui n'était pas vous, monsieur Dussopt – sur son plan de relance. Pour la première fois depuis longtemps, je n'entendais à la radio que de bonnes nouvelles. Imaginez le changement : enfin des onde...

Tous les élèves infirmiers de troisième année étaient embauchés, affectés dans les hôpitaux et les EHPAD. Les salaires des personnels de santé augmentaient de 300 euros, comme ils le réclament depuis des années. À la suite de l'adoption, quelques semaines plus tôt, d'une proposition de loi des députés communistes, chaque pharmacie délivrait gra...

Cerise sur le gâteau, les Parisiens apprenaient la réouverture de l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce, fermé depuis 2016, ce qui permettrait de désengorger les services des urgences d'Île-de-France. Quel soulagement ! Quel changement !

Dans ce rêve, le gouvernement du changement décidait de donner des moyens à l'école, face aux milliers d'élèves déscolarisés depuis mars dernier. Dans chaque département, des bataillons d'hommes et de femmes étaient mobilisés pour renforcer le soutien scolaire et faire respecter les règles sanitaires. Un gouvernement venait enfin de décider de ...

Alors que les Français et les salariés avaient peur, jusque-là, de perdre leur emploi, voilà que ce premier ministre de rêve annonçait que personne ne resterait sur le carreau et que la nation tout entière était solidaire, pour de vrai. Écoutez ça : ce gouvernement décidait d'instaurer un système tout à fait révolutionnaire, innovant, garantiss...

Parallèlement, l'État revalorisait le SMIC, bien sûr, et réduisait le temps de travail, avec un objectif simple que tout le monde comprend : qu'on travaille moins, qu'on travaille tous, et qu'on travaille mieux. Vous imaginez le changement de société ! Ce n'est pas fini : dans cette logique de reconquête, l'État décidait aussi de mobiliser les...

Pour finir – et c'est là un tournant par rapport à ces dernières années – , l'État allait supprimer toutes les exonérations d'impôts en faveur des plus riches, et mettre enfin ces derniers à contribution, tout simplement. Finis les cadeaux aux premiers de cordée, au 0,1 % des plus riches qui s'étaient enrichis ces derniers mois et ces dernières...

Effectivement, je rêvais, mais je tenais, à travers ce rêve, à vous faire part de ce que nous ferions, nous les communistes, dans la situation présente. Il y a urgence à rompre avec vos choix au service de la finance. Non seulement il n'y a ni rupture ni remise en cause dans votre budget, mais au contraire, on y retrouve tous les ingrédients d'...

Mais pourquoi maintenir tous ces allégements d'impôts pour des multinationales qui ont accumulé tant de richesses ces dernières années ? En plus, vous ne leur demandez rien en retour – zéro ! Vous décidez, encore une fois, de maintenir le cadeau de la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune et le cadeau de la flat tax, et vous refus...

Encore une fois, les petites boîtes, qui devraient être les plus aidées, n'auront que les miettes ! Sans parler des communes et des agglomérations qui perdent ces recettes, et que vous placez encore plus sous tutelle.