Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier

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Alors que l'amendement précédent tendait à supprimer l'abattement sur les dividendes, le nôtre vise à le réduire de 40 % à 20 %. Ainsi, vous avez le choix !

Je partage les arguments de mon camarade Éric Coquerel ; je ne les répéterai donc pas. Toutefois, j'en ajouterai un : depuis la crise financière, les entreprises cotées en Bourse ont redistribué 67,4 % de leurs bénéfices sous forme de dividendes à leurs actionnaires et seulement 5,3 % aux salariés. Cela montre que plus on allège la fiscalité su...

C'est donc la double peine pour nous et le double bénéfice pour eux. Que cet abattement soit supprimé ou ramené à 20 % ne serait qu'une mesure de justice fiscale.

Quand j'ai proposé cette mesure en commission des finances, il m'a été répondu qu'il n'était pas possible de la voter parce qu'elle coûterait 1 milliard d'euros.

Soit : 1,6 milliard d'euros. Quel est le coût de la mesure que vous envisagez ? Allez-vous rendre 1,6 milliard d'euros aux veuves et aux veufs ? Si ce n'est pas cela, sachez que ce n'est pas l'aumône que réclament ces retraités, mais une mesure de justice pour qu'ils puissent vivre dignement, tout simplement.

... parce que cette affaire de l'essence est un exemple emblématique de fiscalité punitive. Dans le budget pour 2018, 2,4 milliards d'euros ont été ponctionnés dans le portefeuille des Français par les hausses des taxes sur l'essence, et 1,9 milliard d'euros le seront dans ce budget pour 2019 ; au total, vous avez prévu de prendre 4,3 milliards...

Redonnez du pouvoir d'achat aux ouvriers ! Permettez-leur de conduire des voitures non polluantes ! Et là, il y aura une véritable révolution. En taxant l'essence et le gazole, vous ne suscitez pas d'effet psychologique, vous créez un effet sur le porte-monnaie, ce qui est du plus mauvais effet !

Cet amendement a le mérite de relancer le débat, sur un sujet qui nous préoccupe car nous avons affaire, comme beaucoup d'autres pays, au fléau de l'évasion fiscale. Dans ce domaine, les choses avancent, même si nous déplorons encore des occasions manquées : je pense au projet de loi relatif à la lutte contre la fraude qui a été adopté. S'il a...

Il y a des organes de la presse écrite qui sont loin d'être aidés et qui ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts et dès lors, en effet, la sagesse est d'organiser une discussion globale sur la question et non de supprimer cette aide certes individuelle mais qui aide la presse d'une manière générale. Je pense à des journaux comme L'Humanité...

C'est impossible. Aussi impossible que d'entendre le Président de la République dire aux retraités qui se plaignent de l'augmentation de la CSG : merci de contribuer à l'effort de redressement de la France. Vous ne pouvez pas dire qu'une telle mesure en faveur des retraités coûte cher alors qu'en même temps vous supprimez l'impôt sur la fortune...

Monsieur le ministre, vous évoquez la croissance, en citant des chiffres élevés – ce que nous ne nions pas. D'accord, la croissance, c'est bien, mais redonner du pouvoir d'achat aux Français, c'est mieux !

Créer des emplois, c'est bien, mais s'il pouvait s'agir d'emplois à temps plein, avec des contrats à durée indéterminée et correctement rémunérés, ce serait mieux ! Or ce n'est pas le cas aujourd'hui. Il serait intéressant de regarder de plus près les créations d'emploi actuelles : on verrait alors la précarité des situations, le bas niveau des...

Nous voterons le renvoi du texte en commission pour au moins trois raisons, parmi toutes celles développées par notre collègue Dufrègne. Il a d'abord rappelé l'utilité de l'impôt et que nous avons besoin d'un impôt plus juste, plus progressif, d'un impôt qui redistribue vraiment. Or le présent budget n'en prend pas le chemin puisqu'il est sous-...

… ce qui n'est pas possible au vu de l'évolution du pouvoir d'achat de nos concitoyens. Enfin, il est une raison pour laquelle nous devrions tous être amenés à voter cette motion : nous attendons un remaniement important qui sera suivi d'un discours de politique générale dont nous ne connaissons pas le contenu. Ce seul élément rendrait opportu...

Nous abordons donc le budget pour 2019 – président des riches, an II. Coluche a dit « les riches auront de la nourriture, les pauvres de l'appétit ». Avec vous, c'est malheureusement vrai. Oui, avec votre politique, les riches sont rassasiés et les pauvres peuvent toujours regarder le menu. Enfin, plutôt que les pauvres, je devrais plutôt dire...