Les amendements de Frédéric Descrozaille pour ce dossier

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Cet article, monsieur le président Chassaigne, est l'un des piliers de l'ensemble de la réforme. Il est celui grâce auquel l'objectif d'universalité du nouveau régime peut être atteint. J'en reviens aux discussions que nous avions tout à l'heure : alors qu'aucune obligation ne pèse aujourd'hui sur les assureurs et qu'il a été longtemps considé...

L'article 7 permet, grâce au groupement d'assureurs dont nous allons parler dans quelques instants, de garantir l'universalité du régime – c'est-à-dire, comme l'a très bien expliqué M. Brun à l'instant, de conjurer le phénomène de sélection des risques, lorsqu'il s'opère aux dépens des agriculteurs. Je suis donc défavorable à votre amendement, ...

Je ferai une réponse développée sur ce point qui a été abordé en discussion générale. Il est très important de rappeler que le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE), aussi appelé traité de Rome, prévoit, dans ses articles 39 à 42, que les objectifs de la PAC prévalent sur l'application du droit de la concurrence au secteur a...

Sur l'objectif, nous sommes d'accord, mais comme nous n'avons pas adopté un système d'assurance obligatoire, je suis défavorable à votre amendement. L'assurance obligatoire est compliquée à mettre en œuvre, pour de nombreuses raisons, notamment techniques. Nous avons fait le choix d'un système d'incitation. Il faut faire preuve de pédagogie pou...

La précision apportée par cet amendement tend à protéger les agriculteurs du danger de sélection des risques, ou sélection adverse, qui est le métier des assureurs. La mutualisation des risques dont il est question dans l'article est en fait la mutualisation des données de sinistralité et du prix de la réassurance. Il s'agit bien de mutualiser ...

Cet amendement encadre plus strictement l'habilitation du Gouvernement. J'y suis favorable, puisqu'il permet de préciser les obligations qui vont peser sur les assureurs.

Même si le rapport que j'ai remis au ministre préconise le statut de GIE, je suis défavorable à ce que cette précision figure dans la loi. Ne connaissant pas tout le droit des affaires, j'ignore si ce groupement pourrait prendre d'autres formes juridiques plus adaptées. C'est pourquoi je préfère qu'on ne précise pas ce point, qui me semble rela...

Dans le prolongement de la discussion que nous venons d'avoir, je propose que l'obligation d'adhésion au groupement figure dans la loi, afin de parer aux velléités de mutualiser les données avant de décider d'adhérer au groupement. Pour que la réforme s'engage véritablement, il faut qu'existe ce climat de confiance évoqué par de très nombreux d...

Je demande le retrait de l'amendement. Vos préoccupations sont légitimes, mais je présenterai à l'article 12 un amendement qui me semble y répondre, puisqu'il tient compte des souhaits exprimés en commission des affaires économiques.

Vous avez mille fois raison quant à l'importance de l'entrée en vigueur de la loi au 1er janvier 2023 et à la nécessité que le groupement des entreprises d'assurance se mette au travail sans attendre. Si cela ne tenait qu'à moi, l'échéance serait réduite à un mois.

Le délai de six mois me paraît raisonnable pour plusieurs raisons. Ce texte porte sur des sujets compliqués et sensibles. Nous venons d'adopter des amendements qui ont reçu un avis de sagesse de la part du Gouvernement. Si nous voulons faire les choses sérieusement et correctement, et ne pas nous retrouver en pleine période électorale, ce délai...

De toute évidence, la concertation demandée dans cet amendement aura lieu. Un amendement a précisé par ailleurs qu'une déclinaison locale du fonctionnement du CODAR s'appliquerait. Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable

Cet amendement vise à aligner le régime applicable aux biens utilisés à la fois à des fins professionnelles et personnelles – dits biens mixtes – sur celui applicable aux biens utilisés exclusivement pour un usage professionnel. L'objectif est de ne pas pénaliser les professionnels, notamment les agriculteurs, qui utilisent des biens aussi à de...

Il précise en effet les questions tout à fait fondées qui se sont posées en réunion de la commission des affaires économiques. Les contrats en cours au 1er janvier 2023 resteront en vigueur dans les termes dans lesquels ils sont rédigés. Néanmoins, chaque agriculteur pourra demander à son assureur de mettre son contrat en cours en conformité av...

Je suis défavorable à votre amendement. Nous n'allons pas demander au Gouvernement de rédiger un rapport sur une hypothèse alternative, alors que le dispositif ne sera même pas en vigueur. Je le répète, ce texte est l'aboutissement d'années de concertations. Le groupe de travail que j'ai présidé dans le cadre du Varenne agricole de l'eau et de ...

Nous n'avons pas la même interprétation du droit communautaire, monsieur Aubert. À ma connaissance, le règlement Omnibus ne nous permet pas d'aller au-delà de 70 %. Mon avis est donc défavorable.

Je ne crois pas me tromper en disant que le règlement auquel vous faites référence ne s'applique pas à toutes les filières – il semble qu'il concerne la viticulture. De fait, votre amendement n'aurait pas de portée générale. Or je tiens à ce que la loi ne comporte aucune disposition propre à des filières particulières. Pour ces raisons, je main...

Je ne saisis pas bien votre amendement, madame la députée. S'il s'agit d'examiner le dispositif actuel de réponse aux calamités, votre demande est satisfaite par l'étude d'impact et par le travail préparatoire du présent projet de loi. S'il s'agit d'examiner l'application de la loi qu'il vous est proposé de voter, votre demande est satisfaite p...

Il s'agit de prévoir une clause de révision à mi-parcours : dans un délai de quatre ans à compter de la promulgation de la présente loi, nous demandons au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport qui en évalue l'impact. Le dispositif que nous prévoyons étant évolutif, il est important de dresser, au moins à mi-parcours, un état des lieu...