Intervention de Nathalie Elimas

Séance en hémicycle du mardi 28 novembre 2017 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Cette mesure est nécessaire pour réduire les charges des exploitants et mettre notre agriculture au niveau de celle de nos voisins européens. Le Gouvernement s'y est engagé en première lecture : la hausse de la CSG doit être intégralement compensée pour les agriculteurs. Or, en l'état actuel du texte, 40 % d'entre eux connaîtraient une baisse de pouvoir d'achat, ce qui n'est pas acceptable à nos yeux. Nous comptons sur l'engagement du Gouvernement de préserver ce secteur.

Par ailleurs, le groupe MODEM soutiendra les initiatives prises par le Gouvernement pour répondre aux défis auxquels est confrontée l'offre de soins – je pense notamment à l'urgence de la situation dans les territoires sous-médicalisés. À ce titre, il conviendrait d'envisager un plus grand développement de la télémédecine. Celle-ci doit reposer sur un projet médical qui réponde à des priorités ainsi qu'aux besoins de la population d'un territoire et des professionnels de santé, tout en s'intégrant au sein d'un parcours de soins.

Nous souhaitons également qu'aucun frein réglementaire ne s'oppose au déploiement de la télémédecine pour laisser aux partenaires la liberté de mener à bien leurs projets.

De surcroît, le Gouvernement s'est fortement engagé en faveur d'une société inclusive en mobilisant tous les ministères. Nous soutenons sans réserve cette orientation essentielle.

Monsieur le ministre, mes chers collègues, parler de politique sociale, ce n'est pas jouer avec les chiffres, ce n'est pas ajuster à la hausse ou à la baisse tel ou tel barème, tel ou tel taux. C'est avant tout savoir dans quelle société nous voulons vivre et, après nous, nos enfants.

Pour les députés du groupe Modem, c'est le principe de solidarité qui doit guider nos actions : celui-ci est essentiel car il doit pallier les injustices de la vie. Dans le même temps, nous devons veiller à l'universalité des droits car ils garantissent notre pacte social. On reconnaît précisément la valeur d'une civilisation au degré de solidarité et de souci de l'autre qu'elle distille entre ses membres ; ne le perdons jamais de vue.

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