Intervention de Julien Borowczyk

Séance en hémicycle du mardi 28 novembre 2017 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

« De plaines en forêts, de vallons en collines,

Du printemps qui va naître à tes mortes-saisons

De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine

Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson

Ma France. »

Cette chanson, nous législateurs, nous l'imaginons, nous la concevons et nous l'écrivons pour notre pays, au sein de l'Assemblée nationale. Ainsi, au travers de ce PLFSS, nous participons à la rédaction d'une partition, celle d'un hymne à la santé de notre France.

J'emploie ici le mot « santé », à dessein, dans sa dimension globale, dans la définition que lui donne l'Organisation mondiale de la santé, qui définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social ». Or la dimension sociale est pleinement développée dans ce texte. En effet, les travailleurs méritaient depuis bien longtemps une revalorisation de leurs salaires. De même, le travail devait être remis au centre de l'émancipation sociale et de nos valeurs communes. Cela sera chose faite grâce à la réforme de la CSG, qui permettra aux salariés et aux indépendants de bénéficier d'un véritable gain de pouvoir d'achat. Ces derniers bénéficieront également d'un RSI plus réactif et plus humanisé.

C'est l'humanisme, valeur dont Louis Pasteur était imprégné, qui lui fit dire : « La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître. » Cette inspiration permanente a justement guidé les grandes réformes sociales et humaines du PLFSS : la revalorisation de l'allocation aux adultes handicapés et du minimum vieillesse ; l'augmentation du nombre de places en EHPAD ; la revalorisation du complément de libre choix du mode de garde pour les familles monoparentales ; enfin, le soutien au difficile travail des aidants.

Bien sûr, toutes ces réformes ont suscité quelques révoltes. Mais la révolte n'est rien face à la révolution insufflée par ce PLFSS courageux, innovant, pragmatique et sincère, que le groupe La République en marche est fier de défendre au sein de cette assemblée. Notre groupe est en effet honoré de défendre ce projet, dont la richesse principale réside dans sa générosité rigoureuse. Blaise Pascal a écrit : « Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point. » Je terminerai quant à moi en disant que la raison a un coeur, lorsque le coeur d'un projet est fait de bonnes raisons.

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