Intervention de Christophe Jerretie

Séance en hémicycle du mardi 7 décembre 2021 à 15h00
Différenciation décentralisation déconcentration et simplification de l'action publique locale — Après l'article 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie :

Or notre population est favorable à l'évolution structurelle de nos communes. Elle ne cherche pas la découpe administrative, mais souhaite que les compétences logées dans les communes ou les EPCI fonctionnent, et ce type de consultation place la mire là-dessus. C'est la première raison pour laquelle il ne faut pas voter ces amendements.

Ensuite, dans le fonctionnement actuel des communes nouvelles, les maires sont libres de conduire une consultation s'ils le veulent, sans problème. En cadrant moins le dispositif, on est justement plus à même d'ouvrir une consultation avec la population. Plus on légifère, plus la consultation est complexe et plus les maires ont du mal à l'organiser.

Enfin, je pense que les citoyens sont davantage prêts que les élus. Quand vous leur parlez de communes nouvelles, ceux que cela intéresse vont plus vite que les adjoints au maire et que les maires ! Je l'ai vécu : les populations le voulaient, quand on les consultait ; les maires, en revanche, n'étaient pas prêts.

Laissons le texte actuel tel qu'il est pour trois raisons : la liberté d'entreprendre, la liberté de nos concitoyens d'être consultés ou non, et, ne l'oublions pas, parce que si les gens ne veulent plus le maire, les électeurs le sortiront et que c'est cela, la vraie démocratie !

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