Intervention de Yannick Rousselet

Réunion du jeudi 15 février 2018 à 10h00
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Yannick Rousselet, responsable nucléaire de Greenpeace France :

De la même façon, on nous dit que si ça n'avait pas été Greenpeace, la réaction aurait été différente. Évidemment, mais si des gens entrés dans la centrale avaient eu des intentions malveillantes, ils auraient aussi agi différemment. L'effectif du PSPG sur place est dimensionné a priori pour répondre à une intrusion théorique de trois à quatre personnes. Les quatre malheureux gendarmes présents ne pèseraient pas lourd s'ils étaient confrontés à vingt-deux personnes malheureusement armées.

C'est pour cela que nous insistons autant sur la défense passive. Oui, les gendarmes répondent à une question, de même que les clôtures ou l'intelligence. Mais rien ne vaut mieux que des installations pensées pour résister passivement.

Quant à savoir à quel endroit il faut tirer dans les piscines, il suffit de regarder dans le rapport. En tout état de cause, il ne faut pas être devin pour l'imaginer. Faire un trou de deux mètres carrés dans le milieu de la piscine est malheureusement très facile.

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