Intervention de Bastien Lachaud

Séance en hémicycle du mercredi 21 mars 2018 à 15h00
Programmation militaire pour les années 2019 à 2025 — Article 2 et rapport annexé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous en venons à la fonction « connaissance et anticipation », c'est-à-dire au renseignement. Or, là encore, il y a une sorte de contradiction entre l'affirmation de l'autonomie du renseignement français et la mention du soutien apporté en la matière par l'Alliance atlantique. Au moment où nous parlons, comment ne pas se rappeler que trois présidents français successifs ont été espionnés par la NSA sans que l'État français réagisse ? Comment ne pas se rappeler que les États-Unis ont tenté de mettre des bâtons dans les roues du programme Galileo pour que les armées françaises, notamment, restent dépendantes du système GPS ?

Nous savons que les Américains sont nos alliés et que la présente LPM est d'ores et déjà placée sous le signe de l'Alliance atlantique – nous en avons suffisamment parlé. Dès lors, pourquoi avons-nous besoin de mentionner spécifiquement l'apport de l'Alliance atlantique en matière de renseignement, alors même que nous avons été avertis par l'histoire ?

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