Intervention de Jean-Pierre Vigier

Réunion du mercredi 26 juillet 2017 à 11h10
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Nous avons chaque année un budget fortement déficitaire, voire insincère comme ce fut le cas en 2016, malgré un contexte favorable marqué par des taux d'intérêt très bas. Il faut le dire haut et fort, notre dette est abyssale, elle s'élève à 2 147 milliards d'euros, soit 96,3 % du PIB, ce qui représente 35 000 euros par habitant. Pendant ce temps, nous le voyons dans les graphiques que vous nous présentez : la dette allemande diminue. Nous sommes, encore une fois, un mauvais élève en Europe.

Vous le savez, mais c'est important de le rappeler : si les taux d'intérêt remontaient d'un point, la charge de la dette augmenterait de 2,1 milliards d'euros la première année, de 4,6 milliards la deuxième année, de 6,7 milliards la troisième et de 15,8 milliards au bout de dix ans. C'est une véritable bombe à retardement ! Aussi, comment pensez-vous anticiper et faire face à cette future hausse des taux d'intérêt afin d'éviter l'explosion de la dette, donc du budget, donc du déficit ? Comment tenir nos objectifs budgétaires avec cette épée de Damoclès ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables de faire aussi bien que l'Allemagne, qui voit sa dette diminuer depuis 2012 ?

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