Intervention de Jean-Paul Lecoq

Réunion du mercredi 24 janvier 2018 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Merci pour cette belle analyse de la gouvernance actuelle des États-Unis. J'aimerais en savoir un peu plus sur la nature des liens réels entre le président des États-Unis et son administration. Cette dernière est-elle dans une position d'obéissance absolue ou peut-elle être considérée comme une faiblesse dans le dispositif présidentiel américain ?

La seconde partie de votre exposé m'a particulièrement interpellé. Vous nous avez expliqué que le président des États-Unis n'appréciait guère le multilatéralisme et se désintéressait en conséquence de l'UNESCO, voire de l'ONU. Or il me semble que la France déjuge aussi l'ONU en prenant l'initiative du Forum de Paris, et en considérant que les États ne sont plus nécessairement les mieux placés pour organiser la paix mais qu'il faut inclure dans cette diplomatie des associations, des ONG ou des entreprises et en quelque sorte la « privatiser ». Considérer que ce n'est qu'à ce prix que l'on saura construire une paix fiable et durable à l'échelle de notre planète est pour moi le coup de grâce porté à l'Organisation des Nations unies. Peut-être mon analyse est-elle erronée, mais j'aimerais que vous me le démontriez.

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