Intervention de Didier Quentin

Réunion du jeudi 31 mai 2018 à 10h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

Les négociations sur l'avenir de la PAC dans le cadre du futur cadre financier pluriannuel s'annoncent particulièrement difficiles surtout si on part avec le postulat d'un « budget » européen constant. Dans ces conditions, l'idée d'un poids trop lourd des dépenses au profit de l'agriculture risque de gagner du terrain surtout chez les jeunes générations. Au niveau européen, quels sont les rapports de force entre les États membres ? Pensez-vous que la France aurait intérêt, comme ce fut le cas du temps du Général de Gaulle de pratiquer la politique de « la chaise vide », pour marquer l'opposition déterminée de la France à toute remise en cause de la Politique agricole commune ?

Comment contrer l'argument selon lequel, l'agriculture ne représente plus qu'une faible part de la population active et que l'Union européenne ne peut donc plus consacrer 40 % de ses dépenses à la PAC alors que d'autres secteurs économiques représentent de vrais potentiels de développement économique et qu'ils devraient à ce titre, faire l'objet de politiques européennes ?

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