Intervention de Marie Tamarelle-Verhaeghe

Réunion du mercredi 30 mai 2018 à 17h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Le préapprentissage vise à faire découvrir les métiers et les formations, la voie professionnelle ou à préparer à l'entrée en apprentissage. Des dispositifs se sont succédé ces dernières années – j'ai même connu les classes préparatoires à l'apprentissage (CPA). Le dispositif d'initiation aux métiers de l'alternance (DIMA), en place depuis plusieurs années, vise à préparer le jeune à la pédagogie de l'alternance, qui permet l'expression d'une intelligence plus pratique, plus professionnelle et qui donne au jeune confiance en soi et l'envie d'apprendre.

Or, comme le souligne le rapport de Sylvie Brunet, remis le 31 janvier 2018, ce dispositif demeure très marginal et souffre d'une attractivité très limitée puisqu'il ne concerne que 5 000 jeunes et ne débouche pas nécessairement sur une orientation vers l'apprentissage. Outre le préapprentissage, d'autres dispositifs tournés spécifiquement vers les jeunes en décrochage scolaire se développent depuis quelques années avec le réseau des écoles de la deuxième chance (E2C).

Il me paraît intéressant d'évaluer les dispositifs en vigueur, comme le suggèrent Marc Ferracci et Pierre Cahuc dans leur ouvrage intitulé L'apprentissage, donner la priorité aux moins qualifiés. C'est ce que propose l'amendement AS1041. C'est important dans la perspective d'améliorer l'efficacité de l'intervention publique et de donner le goût de l'apprentissage, de mieux aider les jeunes qui ne se retrouvent pas dans un système classique d'apprentissage.

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