Intervention de Pieyre-Alexandre Anglade

Réunion du mardi 6 février 2018 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

Monsieur le secrétaire d'État, je suis très heureux que nous puissions vous rencontrer quelques semaines après l'annonce du traité du Quirinal. Nous vivons un moment européen singulier qui nous impose de nouvelles méthodes, de nouvelles pratiques, le choix de nouveaux symboles, et de nouvelles formes de coopération qui permettent d'aller plus loin.

Notre relation bilatérale très forte doit nourrir une ambition européenne. On parle souvent du moteur franco-allemand ; pour ma part, je crois aussi beaucoup au moteur franco-italien qui sera décisif dans les années à venir.

J'admire votre volonté de mettre en place des listes transnationales. L'Italie a défendu cette idée très tôt, d'autres l'ont fait également, et c'est aussi aujourd'hui le cas du Gouvernement et de la majorité de notre pays. Un vote décisif se déroulera demain au Parlement européen, et nous savons que tout se jouera probablement à quelques voix près. J'espère que le Parlement fera ce choix et que, sous la pression ainsi exercée, le Conseil européen fera ensuite de même. Le Brexit mérite une réponse politique ; j'estime qu'elle est apportée par la mise en place de ces listes transnationales, et je souhaite que cette réforme aboutisse.

Vous avez souvent expliqué à quel point Erasmus avait pu changer votre vie. Je suis dans la même situation, car je crois que, si je n'avais pas vécu Erasmus, je ne serais tout simplement pas devenu parlementaire – je ne serais donc pas dans cette salle, en ce moment, devant vous. Le départ britannique met un certain nombre de projets européens en danger. Alors que s'ouvrent les négociations financières avec le Royaume-Uni, pourriez-vous nous dire un mot de la stratégie de votre pays concernant Erasmus ? Il s'agit d'un programme majeur que nous devons encourager car il fait les Européens de demain.

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