Intervention de M'jid El Guerrab

Séance en hémicycle du jeudi 5 juillet 2018 à 15h00
Partenariat entre l'union européenne et la nouvelle-zélande — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, dans le cadre des commémorations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le mémorial français inauguré en mai dernier à Wellington porte ces mots, écrits en maori : Haere whakamua, titiro whakamuri, qui signifient : « marcher dans l'avenir, avec nos yeux ouverts sur le passé ». Cette phrase symbolise les liens amicaux, intimes et profonds qui unissent la France et la Nouvelle-Zélande depuis des temps immémoriaux.

En effet, nos deux pays partagent une proximité à la fois géographique, historique et culturelle.

Géographique, tout d'abord, en raison de la présence dans le Pacifique de trois de nos collectivités : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna, que la Nouvelle-Zélande a d'ailleurs soutenues pour qu'elles puissent devenir membres du Forum des îles du Pacifique. C'est l'un des gages de la stabilité de nos relations.

Historique ensuite : voilà cent ans, nos soldats combattaient aux côtés de 100 000 soldats néo-zélandais, notamment dans la Somme, mais aussi en Europe et dans le Pacifique. Rappelons que 18 500 de ces soldats néo-zélandais périrent sur notre sol et que 41 500 furent blessés.

Culturelle, enfin. Le français est ainsi la première langue étrangère enseignée dans le système scolaire néo-zélandais, où 47 000 élèves l'apprennent. Député des Français de l'étranger, je suis, comme vous le savez, monsieur le secrétaire d'État, très attaché au développement de notre réseau d'enseignement français à l'étranger, instrument d'influence et d'attractivité de notre pays.

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