Il y a deux jours, le commandant de la base de défense de Nancy a signé un contrat pour l'installation d'un laboratoire d'entraînement en matière de cyberdéfense, qui sera implanté à la caserne Verneau pour des questions évidentes de sécurité. Ce laboratoire fait partie du dispositif de cyberdéfense voulu par le Premier ministre, doté, à l'échelon national, de 300 ingénieurs. Ce laboratoire, qui fera notamment appel à des réservistes opérationnels, s'appuiera sur un partenariat avec Cyber-Detect et Airbus.
En matière de cyberdéfense, il est fondamental de s'assurer du parcours sur le long terme des futurs opérateurs, ainsi que vous l'avez d'ailleurs évoqué dans votre rapport.
Aussi le recrutement est-il particulièrement pointu, utilisant des critères militaires de sélection. La deuxième phase de développement de cet outil indispensable serait ensuite la finance et la santé. Le Grand Est est d'ailleurs une aire d'importants flux financiers. Ma question est donc la suivante : le problème majeur demeurant le recrutement, la mise en place de dispositifs indemnitaires particuliers pour faire face aux salaires élevés du civil est-elle envisageable ?