Intervention de Alain Gibelin

Réunion du lundi 23 juillet 2018 à 21h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Alain Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation à la préfecture de police de Paris :

En ce qui concerne la possibilité, pour un observateur, de quelque nature qu'il soit – qu'il vienne de l'Élysée, qu'il soit journaliste ou autre – d'avoir une radio lors de ces opérations d'observation : c'est strictement interdit. Et comme c'est interdit, il n'est absolument pas question d'attribuer audit observateur l'indicatif radio, cela va soi. J'ai eu l'occasion de vous dire que sur les fréquences que j'ai personnellement animées toute la journée avec un casque sur la tête, à aucun moment je n'ai entendu un indicatif… j'allais dire : suspect. Toutes les personnes que j'ai entendu s'exprimer sur les ondes, tous les indicatifs que j'ai entendus étaient connus, reconnus et ces personnes agissaient strictement dans leur cadre, autrement dit, il ne s'agissait que de forces de police.

Ensuite, oui, la traçabilité est possible et quand on connaîtra la provenance du poste ACROPOL en question, on pourra très certainement tracer les trafics radio. En attendant, j'y insiste : il n'y a pas eu de message « bizarre » sur les ondes, pas d'indicatif anormal et, pour répondre une nouvelle fois à votre question, aucun observateur n'a de radio puisqu'il n'en a pas l'utilité.

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