Merci madame la Présidente. Les objectifs actuels de l'aide publique au développement sont sans doute beaucoup plus humanistes, mais soulèvent néanmoins de vraies interrogations, notamment concernant le retour sur investissement, aussi bien pour l'État français que pour les pays bénéficiaires. Une partie de cette aide est détournée. De plus, il y a des difficultés d'évaluation de son efficacité. Il est en effet important d'aider son prochain, mais il faut être capable de visualiser les résultats de cette aide, et de son détournement. Concernant la répartition de l'aide, il semblerait normal de mettre en place deux choses : une conditionnalité et un fléchage pour évaluer les priorités pour la France vis-à-vis des montants alloués. Si cette aide publique au développement est indéniablement nécessaire, il reste beaucoup d'interrogations quant à son utilisation adaptée dans les pays qui en ont besoin. Le groupe UAI s'abstiendra, dans le doute, sur ce rapport.