Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du lundi 12 novembre 2018 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2018 — Article 5 et état b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je vous entends bien, monsieur le ministre, quand vous invoquez une économie lié à un constat. Néanmoins, je veux moi aussi soutenir l'amendement de Valérie Rabault, ainsi que votre propre engagement à lutter contre la technoïsation, contre tous ces processus très compliqués qui font que des gens se détournent des dispositifs créés pour les accompagner, comme le signalait notre collègue Wulfranc.

Quel mauvais signal vous envoyez à des personnes qui ont du mal à se chauffer du fait de la hausse considérable du coût de l'énergie ! Le chèque énergie leur est destiné. Certes, il est sous-consommé, parce que trop compliqué, mais comment voulez-vous que ces personnes comprennent qu'on retire 50 millions d'euros – une somme, au regard du budget et du coût de l'énergie – à un dispositif que, parallèlement, on dit vouloir simplifier, voire étendre ? En effet, si j'ai bien compris, le Premier ministre doit annoncer mercredi ou jeudi, soit avant la fameuse manifestation du 17 novembre, quelles mesures sont retenues parmi celles sur lesquelles vous travaillez. Or le coût du chauffage est l'un des deux facteurs de la hausse du coût de l'énergie pour les ménages, avec le prix des carburants.

Ce dossier m'en rappelle d'autres, dont j'ai eu la responsabilité en tant que maire – comme vous – , concernant les aides de l'Agence nationale de l'habitat, l'ANAH, pour l'obtention desquelles la procédure était si complexe, les décalages si marqués ! Ne faites pas cela à ceux qui attendent cette somme : 500 000 Français sont concernés ; ne les oublions pas !

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