Intervention de Aurélien Pradié

Séance en hémicycle du mardi 13 novembre 2018 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2019 — Mission enseignement scolaire (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Monsieur le ministre, nous sommes en train de contrôler votre action, et ce n'est ni insupportable, ni inacceptable, ni critiquable, car cela est conforme à la Constitution de la République. Nous effectuons, en tant que députés, une action simple : contrôler l'action du Gouvernement, ce qui suppose de vous demander des comptes et de vous reprendre lorsque votre discours est plus politique que factuel ou lorsque vous dites que les moyens alloués aux formations augmentent, alors que de l'année dernière à cette année, ils ont diminué de 42 %. Ce rôle n'est pas celui de l'opposition ou de la majorité, mais celui de tout député. Peut-être nous revient-il particulièrement à nous, députés de l'opposition, mais il devrait vous revenir pleinement à vous aussi, mes chers collègues de la majorité, car à trop cautionner ce qui n'est pas, vous ne rendez service à personne, et en particulier pas à l'action du Gouvernement.

Cet amendement revient sur un problème : tout en annonçant 50 nouvelles unités localisées pour l'inclusion scolaire – ULIS – pour la rentrée prochaine, vous n'augmentez pas les effectifs d'accompagnants. Je souhaiterais, monsieur le ministre, que vous puissiez prendre ici un engagement clair, afin que la représentation nationale soit parfaitement éclairée : pouvez-vous nous assurer que, jusqu'à la fin du quinquennat, dans le cadre de ce plan d'ouverture de 50 ULIS supplémentaires chaque année, l'effectif par classe sera maintenu et n'augmentera pas ? Mes chers collègues, nous jugerons sur les faits dès l'année prochaine.

Je ne souhaite qu'une chose : que votre réponse soit oui et que cette mesure prenne réellement effet l'année prochaine et pour les années qui viennent. Si ce n'est pas le cas, le rôle de tout député de la nation, qu'il appartienne à l'opposition ou à la majorité, sera de le dénoncer. Il n'y a là aucun esprit de polémique : il s'agit du travail des députés et des parlementaires.

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