Je me félicite que M. le ministre ait accepté les propositions concernant la déshydratation des légumes et des herbes aromatiques, au point de déposer au nom du Gouvernement un amendement sur ce sujet. C'est très bien. Mais il n'y a pas que cela : pour mener une politique environnementale intelligente, il faut aussi prendre en considération la déshydratation de la luzerne, piège à nitrates, dont l'impact tant en termes d'émissions de gaz à effet de serre que de diminution des intrants est bien plus important.
Pourquoi le Gouvernement refuserait-il un amendement qui inclurait la déshydratation des céréales, alors qu'il reconnaît la nécessité d'encourager fiscalement le secteur des légumes et herbes aromatiques déshydratés ? Il y a tout de même un léger problème de cohérence ! Nous ne pouvons pas travailler ainsi.
J'en appellerai une nouvelle fois à Mme Peyrol – qui n'en peut plus : elle constate partout l'incohérence du Gouvernement en matière d'énergie ! Monsieur le ministre, pourquoi voulez-vous exclure ce que le Sénat avait intégré, à savoir la déshydratation des céréales, pour ne retenir que celle des légumes et des herbes aromatiques ?