Dans ma recherche de solutions, j'ai cité tout à l'heure quelques uns des pays majeurs de l'Union européenne, qui pourraient nous aider à atteindre notre objectif de faire rentrer de l'argent en le trouvant chez ceux qui en ont beaucoup trop : je pense notamment à ces grands monstres financiers. Si, tout seul, nous aurons du mal à percevoir cet argent, nous pourrons y arriver en travaillant avec les autres pays, d'autant qu'ils en ont autant besoin que nous.
En effet, ces pays – l'Allemagne, l'Angleterre même si elle quitte l'Union, l'Espagne ou l'Italie – pourraient à tout moment connaître des mouvements semblables à celui des gilets jaunes. Ensemble, nous pouvons parvenir à un résultat. Il faudra aussi certainement infliger une forme de punition au Luxembourg ou à la banque Rothschild.
En un mot, il faut faire comprendre à un ensemble de personnes que, si l'on continue ainsi, on va tout droit vers une guerre, dans laquelle elles perdront tout.
S'agissant de la manière dont pourrait procéder M. le Président de la République pour essayer de conduire cette opération de réconciliation avec les gilets jaunes, je pense qu'il ne devrait surtout pas envoyer son ministre de la transition écologique et solidaire, autant taillé pour remplir cette mission que moi pour ouvrir le festival de Cannes.