Intervention de Annie Vidal

Réunion du mardi 22 janvier 2019 à 17h20
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Selon la Haute Autorité de santé (HAS), entre 3,5 % et 5,6 % des enfants scolarisés souffrent de troubles déficitaires de l'attention avec ou sans hyperactivité (TADH), avec un âge moyen de diagnostic entre 9 et 10 ans. Il est admis que la précocité du repérage du TADH est cruciale. Car un retard de diagnostic peut provoquer des conséquences psychologiques, scolaires, familiales et sociales.

Il faut admettre que le TADH est un trouble difficile à repérer, et ce d'autant plus que les professionnels sont peu formés à ce trouble et échangent peu entre eux. Ces enfants sont alors souvent qualifiés d'enfants difficiles et se trouvent rapidement isolés et exclus.

Les parents sont alors confrontés à différents spécialistes qui, chacun dans leur domaine, vont apporter des éléments de réponse, sans qu'une collaboration effective soit établie. Ne serait-il pas envisageable, à l'échelle de l'établissement, de créer une instance éducative se réunissant régulièrement, afin qu'un partage d'informations entre les différents acteurs qui prennent en charge l'enfant soit réalisé ? L'objectif serait d'orienter et d'aider l'enseignant dans la mise en place d'une pédagogie différenciée.

Par ailleurs, des efforts importants ayant été faits dans la prise en compte du TADH, envisagez-vous, de la même manière que cela a été réalisé pour l'autisme, de mener une vaste campagne d'information mais aussi de sensibiliser les enseignants et les professionnels de santé à ce trouble ?

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