Intervention de Nicolas Turquois

Réunion du mercredi 20 février 2019 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Madame la ministre, j'ai trouvé votre exposé particulièrement pertinent, à l'image de ce qui se passe dans mon territoire. Je suis élu de la quatrième circonscription de la Vienne, sur le bassin châtelleraudais – 35 000 habitants – qui est le deuxième bassin industriel de Nouvelle-Aquitaine. Châtellerault a parfois eu l'image d'une ville industrielle, dévalorisante par rapport aux villes à proximité, plus centrées sur le service. Aujourd'hui, il s'agit d'une ville extrêmement dynamique, liée aux entreprises telles que Thales, Safran ou Hutchinson, des entreprises tournées vers la production industrielle.

Le problème principal de Châtellerault est le manque de main-d'oeuvre. Châtellerault n'est pas suffisamment attractive pour attirer les cadres et les ouvriers spécialisés ; nous connaissons un gros problème de recrutement.

Nous avons été par ailleurs classés « Territoire d'industrie ». Nous souhaiterions être davantage informés sur ce que peut nous apporter cette classification, car nous avons du mal à la valoriser sur le terrain.

J'en viens à un cas particulier, celui de la Fonderie du Poitou Fonte, une entreprise plus discrète que l'usine Ford de Blanquefort, anciennement détenue par Renault et dont les 900 salariés sont sur la sellette. La Fonderie est en redressement judiciaire, l'État doit absolument intervenir. Les accords conclus en 2011 n'ont pas été suivis d'effets puisque Renault devait accompagner un certain nombre d'évolutions.

Vous êtes, Madame la ministre – ou M. Bruno Le Maire –, attendue sur place, le climat devenant très délétère.

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