Intervention de Didier Guillaume

Réunion du mardi 19 mars 2019 à 16h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Didier Guillaume, ministre de l'agriculture et de l'alimentation :

Deuxième point : l'approvisionnement alimentaire lors de toutes les manifestations internationales – qu'elles soient diplomatiques ou sportives – que nous organisons. Les appels d'offres doivent imposer des critères relatifs au bio, aux circuits courts, aux signes de qualité et à l'équilibre alimentaire. À mon sens, les députés ont un rôle très important à jouer dans ce domaine.

Je ne suis pas compétent en matière de fiscalité en Guyane, monsieur Gabriel Serville, mais je vous remercie de me remercier de faire passer le message à Bercy.

Vous avez raison sur le principe de l'eau durable et de la préservation des zones humides, madame Frédérique Tuffnell. Je travaille actuellement au financement des agences de l'eau avec M. François de Rugy.

C'est en effet l'agriculture de conservation, monsieur Gérard Menuel, qui permettra de gagner la bataille et nous nous sommes engagés à ne laisser aucun agriculteur ni aucune filière sans solution avant de trouver une option alternative.

En ce qui concerne l'appellation Champagne – et cela vaut aussi pour les appellations Côtes-du-Rhône et Bordeaux –, on ne peut plus accepter que soient vendues des bouteilles de champagne ou de côtes-du-Rhône à 1 ou 2 euros dans les grandes surfaces : il s'agit bien d'appellations, et non de marques. Nous travaillons avec la filière pour y parvenir.

Par ailleurs, je suis très favorable à votre proposition sur la part d'agriculture bio car il doit être possible de différencier les cultures.

Enfin, je ne sais pas encore comment répondre précisément à votre question, monsieur Jacques Krabal, mais je suis sûr d'une chose : nous mettrons en place dans la prochaine PAC des aides réservées aux exploitations agricoles vertueuses. Nous ne pouvons plus nous contenter d'aides à l'hectare indifférenciées quelles que soient les exploitations. C'est le principe de l'eco-scheme que nous voulons rendre obligatoire au titre du premier pilier. Il faudra aussi mener cette réflexion – qu'il s'agisse du bio, de l'innovation ou des agro-équipements – dans le cadre du contrat de filière, car je suis très favorable à ce que l'on aide les filières dès lors que des investissements sont consentis pour les équiper en machines innovantes permettant d'utiliser moins de produits phytopharmaceutiques. Ce serait une aide vertueuse, en effet, qui permettrait d'accélérer la transition agro-écologique.

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