Intervention de Jean-Paul Lecoq

Réunion du mercredi 7 novembre 2018 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Merci, madame la présidente, et merci pour ces exposés courts mais ô combien précis. Pour gagner du temps, je ne reviendrai pas sur les sujets qui ont déjà été développés, qu'il s'agisse de la biodiversité ou des éléments cités par Jean-Luc Mélenchon. Je me concentrerai sur l'éducation. N'est-il pas temps d'oeuvrer, dans nos espaces d'éducation, à la tolérance et à la bienveillance, puis d'éduquer nos futurs citoyens à l'accueil – de manière globale ? Cela illustre ce que vient de dire Jean-Luc Mélenchon quant au fait que la notion de frontière deviendra obsolète sous peu, ce qui pourrait être un élément de guerre comme vous le démontrez. Les choses doivent bouger. Nous ne pouvons pas rester dans l'ancien monde – j'emploie cette expression à dessein.

Par ailleurs, nous avons eu l'occasion d'en parler dans le cadre d'autres rapports, au sein de cette commission, comment nos représentations diplomatiques doivent-elles être configurées à l'avenir ? Souvent, on estime que la meilleure configuration est celle qui est favorable aux affaires de la France. Au regard de ce que vous nous avez dit, peut-être consiste-t-elle à considérer qu'il faut nommer, dans nos ambassades, des experts en matière environnementale et – ajoutez-vous – climatique. Nous en avions débattu à l'occasion de l'examen du rapport sur la biodiversité. Cela permettrait un véritable relais avec les ONG et les États. Nous le disons nous aussi régulièrement, en tant que membres de la commission des affaires étrangères, qui étudions des traités internationaux et les proposons à la ratification de notre Parlement. Hier encore, nous pensions que nos traités commerciaux et de business pourraient contenir des clauses fortes et non négociables sur les questions environnementales. Qu'en pensez-vous ?

Pensez-vous que ces armes pacifiques – même si d'autres sont aussi utiles – peuvent faire évoluer les choses ? Pour ma part, je pense qu'il faut toujours utiliser la diplomatie et des armes contraignantes mais pacifiques.

Ou bien pensez-vous qu'il faudra vivre la crise pour en sortir grandis, malgré des destructions ?

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