Intervention de Valérie Lacroute

Réunion du mardi 14 mai 2019 à 16h35
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Nous entamons enfin l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités, plus de dix-huit mois après les Assises nationales, dans un contexte social encore agité, à la suite du fameux Grand débat. Ce texte était attendu ; le nombre d'amendements déposés témoigne de la place centrale de la mobilité dans le quotidien de nos concitoyens, des collectivités et des acteurs du transport.

Pour créer les conditions d'une mobilité facilitée pour tous, la gouvernance que propose le texte doit permettre aux collectivités d'en être les actrices, chacune à leur niveau ; il doit leur donner le temps et la souplesse pour s'organiser entre elles et prévoit même une réversibilité du transfert de compétences. Ce sont des signaux importants.

Ce texte est aussi l'occasion d'ajuster le modèle de l'Île-de-France. La région s'est dotée depuis plusieurs années d'une autorité organisatrice unique, à laquelle il faut donner les moyens de coordonner les différents acteurs de transports, d'assurer la sécurité des usagers, d'instaurer un cadre social équitable avec l'ouverture à la concurrence et d'améliorer l'offre sur tout le territoire.

Madame la ministre, ce projet de loi, technique et attendu, ne doit pas masquer l'inquiétude du groupe Les Républicains quant à l'insuffisance des moyens financiers consacrés à la mobilité – le Sénat ne s'y est pas trompé, en déplaçant la programmation des investissements de l'État au titre Ier – et à l'impérieuse nécessité de désenclaver, de façon prioritaire, les territoires.

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