Intervention de Albane Gaillot

Réunion du mardi 2 juillet 2019 à 16h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

J'associe à ma question Carole Grandjean.

Cette réforme est essentielle. Elle constitue le troisième volet d'une réforme plus large, après ceux de la réforme du dialogue social et de la liberté de choisir son avenir professionnel. Elle comporte à la fois des mesures d'accompagnement et d'indemnisation.

Ma question porte à la fois sur les femmes et sur les personnes en situation de handicap. Les premières comptent aujourd'hui pour 80 % des salariés à temps partiel. Non moins de 73 % des travailleurs pauvres sont des femmes. En outre, comme vous le savez, la monoparentalité accroît encore la pauvreté. Le durcissement des conditions d'ouverture des droits à l'assurance chômage, à savoir l'allongement de la période de travail minimale, devrait potentiellement exclure 150 000 à 300 000 personnes de l'indemnisation. Mécaniquement, les femmes devraient donc être majoritairement touchées.

Quant aux personnes en situation de handicap, elles représentent 8,5 % des demandeurs d'emploi, avec une progression de 4,2 % par an. Elles nécessitent un accompagnement spécifique.

Quelles mesures entendez-vous prendre pour que les femmes, les personnes handicapées et généralement les personnes les plus précaires ne soient pas davantage précarisées par l'évolution des conditions préalables à l'ouverture des droits à l'assurance chômage ? Plus spécifiquement, pour les personnes en situation de handicap, quel accompagnement spécifique prévoyez-vous ?

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