Intervention de Jacques Mézard

Réunion du mercredi 18 octobre 2017 à 16h30
Commission des affaires économiques

Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires :

Mais pas d'écoles.

Soyez assuré que nous sommes très sensibles à ce sujet. La question de la fracture numérique n'a pas encore été abordée, mais il y a là une urgence particulière. M. Pierre Morel-À-L'Huissier a parlé tout à l'heure, lors des questions au Gouvernement, du téléphone fixe. Je me suis rendu en Lozère, où m'attendait une petite manifestation, au demeurant tout à fait sympathique, d'élus locaux : des centaines de nos concitoyens n'avaient cet été ni téléphone portable, ni téléphone fixe, et depuis plusieurs mois. Ces situations sont intolérables, et nous devons agir.

La mobilité est un problème à l'intérieur de l'Île-de-France, parce qu'il y a des quartiers d'où l'on a du mal à sortir – il faut parfois une heure et demie pour faire quelques kilomètres. Mais la mobilité est aussi un problème à l'échelle nationale : pour rejoindre mon territoire, il faut 14 heures en train, aller et retour ; pour se rendre de mon département à la métropole régionale, 10 heures 52 en train, aller et retour. Nous héritons de cette situation, et comme vous, nous n'en voulons plus.

Le PTZ est maintenu pour deux ans dans les territoires ruraux. J'ai relu les différents programmes présidentiels, mais je ne veux pas verser dans la polémique. Je souligne néanmoins que ce qui avait été voté, c'était l'arrêt du dispositif Pinel et du PTZ au 31 décembre 2017. Nous avons décidé une prolongation, en donnant une visibilité importante, sur deux ou quatre ans suivant les situations. Nous avons ainsi pris en considération la situation des territoires.

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