Intervention de Didier Quentin

Réunion du jeudi 3 octobre 2019 à 17h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

Monsieur le ministre, mes questions, un peu techniques, vous me le pardonnerez, portent sur la réforme des réseaux de l'État à l'étranger. Je les pose dans la perspective d'une mission flash que j'ai à conduire avec ma collègue Anne Genetet.

Un des angles morts de cette réforme semble être la surcharge de travail qui pèse sur les secrétaires généraux d'ambassade qui ont récupéré les fonctions de gestion des autres ministères sans voir leurs moyens augmenter et qui doivent parfois porter d'autres casquettes. Certes, la dématérialisation de leurs fonctions et la levée de certains freins réglementaires sont de nature à accroître la productivité de ces personnels mais en attendant, ils ploient sous le travail. Monsieur le ministre, quelles sont vos propositions pour alléger leurs tâches ?

Les négociations interministérielles semblent avoir été délicates lorsqu'il a fallu s'entendre sur le transfert de certains effectifs ou de certaines lignes budgétaires vers le ministère de l'Europe et des affaires étrangères. Vous avez l'appui du Premier ministre mais ne craignez-vous pas que les relations interministérielles ne se compliquent ? À chaque fois qu'un ambassadeur décidera de réduire les moyens de tel ou tel chef de service, ce dernier n'aura-t-il pas tendance à se plaindre auprès de son administration de rattachement ?

Enfin, on parle beaucoup de mutualisation mais son champ est limité à plusieurs égards pour ce qui concerne les moyens de l'État à l'étranger. Elle ne comprend pas les fonctions support des opérateurs ni les fonctions métiers des autres ministères. Pourriez-vous nous expliquer la raison pour laquelle les fonctions support d'opérateurs comme Business France ou l'AFD ont été exclues de la mutualisation ? D'autre part, comment se déroulent les expérimentations d'équipes intégrées auprès de l'ambassadeur, autrement dit les dispositifs qui permettent d'affecter les conseillers des ministères techniques au sein de la chancellerie politique ? Constituent-elles un premier pas vers la mutualisation non seulement des fonctions support mais également des fonctions métier des autres ministères au sein de l'ambassade ?

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