L'amendement s'inscrit dans la continuité du débat que nous avions engagé l'an dernier, et que nous avons poursuivi lundi soir en demandant qu'on donne davantage de moyens aux chambres d'agriculture. Nous souhaitons que l'on prenne en considération les agriculteurs, notamment les viticulteurs, qui, cette année, ont eu du mal à obtenir une récolte satisfaisante, et que l'on soutienne l'emploi dans la filière.
L'an dernier, nos débats sur le sujet avaient été passionnés. L'exonération des cotisations sociales vise à conforter les agriculteurs dans leur mission difficile face au marché européen et mondial. La pérennisation du dispositif et le relèvement du plafond seraient des mesures de bon sens, qui enverraient un signe fort à tous les agriculteurs français, qu'ils se consacrent à la viticulture, à l'arboriculture, au maraîchage, à l'horticulture, aux pépinières viticoles, aux semences ou encore à la polyculture. En réduisant les charges sur 900 000 contrats, nous donnerions un coup de pouce à un secteur important de l'économie. L'Assemblée ferait preuve de sagesse en votant les amendements.