Intervention de Françoise Dumas

Réunion du mardi 5 novembre 2019 à 14h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

Mes chers collègues, je vous prie tout d'abord de bien vouloir excuser l'horaire inhabituel de cette réunion : cet après-midi, en effet, sont examinés en séance publique, dans le cadre de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2020, les crédits de la mission « Sécurités ». Notre rapporteure pour avis sur les crédits du programme 152 « Gendarmerie nationale », Aude Bono-Vandorme, doit intervenir dans l'Hémicycle à cette occasion. Il m'est donc apparu totalement discourtois – pour ne pas dire plus – de réunir notre commission au moment où notre collègue y prendra la parole, ce qui nous aurait privés de la possibilité de l'entendre et de participer à ce débat.

Voilà pourquoi nous nous réunissons exceptionnellement aujourd'hui avant les Questions au Gouvernement, et non après.

Avant d'en venir au projet de loi, je voudrais exprimer l'émotion qui a été la nôtre samedi dernier à l'annonce du décès du brigadier Ronan Pointeau, âgé de vingt-quatre ans et membre du 1er régiment de Spahis. Il est mort pour la France au Mali, dans le cadre de l'opération Barkhane, après l'explosion d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé léger. Sa mort est malheureusement pour nous l'occasion de saluer une nouvelle fois le courage et l'engagement de nos soldats qui peut aller jusqu'au sacrifice suprême. Elle nous rappelle également la nécessité de continuer, au Sahel, le combat contre les djihadistes afin d'assurer la paix et la sécurité dans cette région dont dépend également, faut-il le rappeler, la nôtre, de ce côté-ci de la Méditerranée. J'adresse, au nom de la commission, à la famille ainsi qu'aux amis du brigadier Ronan Pointeau nos respectueuses condoléances. J'adresse également une pensée fraternelle aux militaires maliens qui sont décédés ce week-end au cours d'une attaque terroriste attribuée, elle aussi, aux djihadistes.

À l'approche du 11 novembre, je voudrais par ailleurs, mes chers collègues, vous recommander de porter ce qu'il est convenu d'appeler le Bleuet de France, à savoir l'insigne du souvenir en l'honneur de tous les morts pour la France d'hier et d'aujourd'hui, mais également en celui des militaires blessés, des victimes d'actes de terrorisme et des pupilles de la Nation. Je crois en effet qu'il est de notre responsabilité, en tant que parlementaires, de montrer l'exemple en arborant ce symbole : je vous rappelle, si tant est que cela soit nécessaire, l'importance de l'oeuvre nationale du Bleuet de France, qui complète les actions de solidarité mises en oeuvre par l'État en faveur des militaires d'active et des ressortissants de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Nous en venons maintenant à l'examen pour avis du projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne relatif aux modalités de financement des infrastructures et de l'acquisition des outils de formation dans le cadre de la coopération franco-allemande dans le domaine du transport tactique aérien. Cet accord a notamment pour objet de créer une unité binationale franco-allemande d'avions de transport tactique C130-J ainsi qu'un centre de formation et d'entraînement commun sur la base aérienne d'Évreux : c'est la raison pour laquelle nous avons choisi comme rapporteure pour avis sur ce projet de loi Mme Séverine Gipson.

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